Satanic Slaughter - Banished To The Underworld
Chronique
Satanic Slaughter Banished To The Underworld
Le talent de Satanic Slaughter enfin pleinement démontré grâce au savoureux
Afterlife Kingdom, les Suédois continuent dans leur lancée en signant chez Black Sun Records (At The Gates, The Crown, Grotesque, Ceremonial Oath…) et en s'assignant les services du talentueux Niklas Sundin pour leur nouvel artwork. Entre temps Ztephan aura recruté un nouveau guitariste ainsi qu'un nouveau batteur et pas des moindres puisqu'il s'agit de Martin Axenrot (Bloodbath, Opeth, Witchery). Pour le reste on garde les mêmes et on recommence : studio d'enregistrement identique et black/death mélodique ponctué de thrash cradingue comme Satanic Slaughter sait si bien faire !
Pas d'
Afterlife Kingdom-bis mais une quatrième galette dans la continuité de la précédente, accentuant encore plus les origines suédoises (mélodies m'entends-tu ?) du groupe au détriment de leurs racines speed/thrash de la scène allemande (Kreator, Sodom, Destruction). Sentiment perçu dès les premières secondes de l'orgasmique « Bringers Of Armageddon » : un peu moins de 2 minutes de brutal black suédois exploitant au mieux les capacités de Martin aux fûts ! Satanic Slaughter jouant toujours dans un tempo d'épileptique, les aficionados de blasts et autres roulements ultra rapides en auront pour leur grade ! D'ailleurs même studio d'enregistrement mais son radicalement différent ! On oublie la production dégueux (mais si bonne) et on colle à un son propre et chaud qui colle aux esgourdes mais qui permet aussi de se délecter des arrangements proposés (message destiné aux adeptes de l'ampli grille-pain de cave). Les compositions paraissent, elle, moins subtiles, hormis quelques exceptions (la mid-tempo « Towards Damnation ») et privilégient plutôt l'accélération annihilatrice (blasts + riffs tremolo) et les leads entêtants.
D'ailleurs le lot de leads y est, nous sommes bien en Suède. Le père Ztephan a une nouvelle fois bossé sa copie et propose quelques riffs du Malin indécrotables (l'éponyme, « Infernal » ou « Antichrist ») voire carrément ancré dans le death mélodique des grands jours (l'imparable « Season Of Sorrow » et sa conclusion « Ending In Misery »). En ce qui concerne les similitudes avec les débuts obscures de Satanic Slaughter, on retrouvera camouflés par des riffs accrocheurs, les saucées de riffs thrash saignants mis parfois en tête de liste (« Dark Temptation » et « One Night In Hell »).
Banished To The Underworld passe comme une lettre à la poste et s'enfile sans bâillement de la première à la dernière seconde. Il manque cependant encore cette atmosphère ou cette touche personnelle pour démarquer l'album de ses ancêtres (nous sommes en 2002) et hisser le groupe plus haut.
A l'instar de
Afterlife Kingdom,
Banished To The Underworld ne révolutionnera pas le genre mais aura le mérite d'être fichtrement efficace et de pouvoir nourrir les milliers d'anorexiques adeptes du black/death mélodique typé suédois. Gelé un certain temps puis reformé en 2006, l'histoire de Satanic Slaughter se terminera brutalement suite au décès du fondateur et compositeur principal Ztephan Dark. Le statut du groupe est à ce jour encore inconnu.
| Mitch 28 Décembre 2007 - 2665 lectures |
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