P.L.F. - Crushing Fury Of Bastardization
Chronique
P.L.F. Crushing Fury Of Bastardization
Vous avez du mal à vous remettre des fêtes de fin d'année ? Difficile de se motiver à rentrer dans cette année 2009 ? Dur de se lever le matin pour aller au turbin ? Pas de soucis le label allemand Power It Up est toujours là pour répondre à vos moindre revendications. Et si le MCD de The Arson Porject ou le split Leng Tch'e / Fuck The Facts n'avait pas suffit à vous redonner un petit coup de fouet dans cette saison glaciaire et grippale, il se pourrait bien que les tout mignonnement dénommés Pretty Little Flower parviennent à vous donner le coup de pied au cul nécessaire à vous bouger.
Comme tout bon groupe de grind qui se respecte, nos trois texans trainent déjà derrière eux un bon nombre de splits (le dernier en date étant celui avec les excellents Mesrine, sorti en 2008) et un premier album datant de 2007. Autant dire que notre trio de lascars n'en est pas à sa première quenotte. Pretty Little Flower s'auto-qualifiant « thrash grinding blast bastards », vous devez voir à peu près à quoi vous attendre. Se revendiquant de groupes tels que Terrorrizer, Repulsion, Unseen Terror ou encore Sodom et Kreator, le groupe s'adonne donc à un grind féroce et en effet mâtiné d'influences thrash, le tout n'étant pas sans rappeler mes chouchous de Napalm Death sur leurs derniers efforts ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire.
Evidemment « Crushing Fury Of Bastardization » ça déboite, ça envoie la pâté par conserves de 10 kilos, ça ne traîne pas en longueurs inutiles, bref c'est direct et sans fioritures. Si vous n'avez pas eu votre dose de blasts journalière P.L.F. (petit acronyme dont le groupe est affublé et qui, je le précise, ne signifie pas du tout « position latérale de fécurité ») s'en chargera avec plaisir, leur grind-thrash au côté fortement old-school ne prenant pas vraiment la peine de trainer la patte en parties lentes ou mid-tempo, le batteur a la bougeotte alors ça speed et c'est pas autrement ! Blasts et parties thrash sont donc à peu près les seules variétés de jeu que vous trouverez ici avec bien sûr deux ou trois roulements histoire d'articuler tout ça, faut pas déconner non plus. On n'est pas (que) des sauvages ! Les riffs de guitares sont exécutés à 100 à l'heure avec parfois un feeling très punk-hardcore et une technique tout bonnement hallucinante (nan je déconne). Les influences thrash venant tout naturellement s'incruster là dedans pour aboutir à des riffs assez proches de la bande à Barney comme je le disais plus haut (à 1'03 sur « Seize your fate » par exemple). Rajoutez à cela un Dave qui grogne, qui hurle, qui growl parfois et vous obtenez un exutoire musical parfait après une dure journée de taf ou pour se désembuer les neurones après une soirée trop arrosée. Les titres s'enchaînent bien sûr sans aucun temps mort, la plupart tournant aux alentours de la minute.
Ce « Crushing Fury Of Bastardization » bénéficie en plus d'une excellente production, peut-être un peu trop proprette même, si je voulais chipoter.
L'album composé de 24 titres se termine par une demi-douzaine de lives qui, malgré la qualité de son médiocre, réjouiront certainement les die hard fans de la jolie petite fleur. P.L.F. remplit donc pleinement son contrat avec cet album, contrat qui consiste tout simplement à filer à l'auditeur un méchant coup de fouet en cas de baisse régime.
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