Death Before Dishonor - Better Ways To Die
Chronique
Death Before Dishonor Better Ways To Die
Death Before Dishonor, c'est d'abord un actioner réalisé par John Gatliff en 1987 avec Paul Winfield (Terminator, Cliffhanger), Sasha Mitchell (le suppléant de JCVD dans la série des Kickboxers) et surtout John Frederick « Fred » Dryer, ancien défenseur de la NFL bien connu pour avoir sévi dans les années 80 avec la série Hunter. L'inégalable (on ne se moque pas) Rick Hunter dans le rôle d'un sergent chargé d'éradiquer d'infâmes terroristes ayant pris pour cible une ambassade américaine au Moyen Orient ? Avec un casting aussi légendaire et un pitch pareil, il est surprenant que ce film ait échappé à mes écrans radars. En ce qui concerne le groupe originaire de Boston, ça l'est beaucoup moins étant donné mon goût modéré pour le hardcore. Catalogués comme d'infatigables bêtes de scènes (250 shows par an depuis 2005), les tough guys de DEATH BEFORE DISHONOR gagnent sûrement plus à être connus que le nanar pré-cité car pour tenir la comparaison avec des poids lourds comme MADBALL, TERROR, HATEBREED et SICK OF IT ALL, mieux vaut avoir de solides arguments à faire valoir.
Modèle de concision (11 titres pour 24 minutes!), « Better Ways To Die », outre son pedigree hardcore punk assumé jusqu'à la tombe, lorgne suffisament du côté métallique de la force pour séduire les amateurs de crossover thrash (« Fuck This Year »), de démarrages fulgurants slayeresques tous solis dehors (« Peace And Quiet »), de guitares lead heavy au possible (« Remember ») ou de MOTORHEAD tout court le temps d'un couplet frappant de mimétisme (« Better Ways To Die »). Peu avare en tempos rapides (« Coffin Nail », « Black Cloud »), DEATH BEFORE DISHONOR se plie avec grâce aux canons du genre : chant éraillé et vindicatif de chef de meute, backing vocals ultra abrasives, beatdown destructeur et terrassement de rigueur à la double pédale, le tout, et c'est à souligner, sans jamais sonner trop prévisible ou basique. Peu de wo-ho-ho tentateur ici, sinon le temps d'un « Bloodlust » qui envoie la sauce façon ANTHRAX des premières heures ou d'un « Our Glory Days » à faire dresser des cheveux en pointes sur le crâne d'un chauve. Produit par Jim Seigel (DROPKICK MURPHYS), « Better Ways To Die » s'accappare l'espace sonore de manière fort convaincante, le grain des guitares n'allant pas sans rappeler une certaine scène suédoise (ENTOMBED en tête, voire ROTTEN SOUND). Ne souffrant aucune faiblesse ni temps mort, ce condensé d'énergie brute démontre les bienfaits d'un skeud allant droit à l'essentiel, balayant toute digression philosophique d'un direct du droit en pleine tronche : somewhere between the harder punk edge of RANCID, the working class anthems of DROPKICK MURPHYS, the hardcore attack of HATEBREED and the precision and fury of SLAYER ? Pas loin !
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