Gallhammer - Gloomy Lights
Chronique
Gallhammer Gloomy Lights
Les Japonaises de Gallhammer ont décidé de faire fusionner Amebix et Hellhammer dans leur premier album « Glommy Lights » sorti en 2004. Oui, j'ai bien dis « Les japonaises » parce que Gallhammer est un groupe formé uniquement de filles. C'est sûrement d'ailleurs pour ça que j'ai trouvé ce groupe il y a quelques années et ce n'est pas sans nostalgie que j'écrirai cette chronique peu objective parce que si je décidai de me positionner d'un point de vue purement impartial je dirai que « Glommy Lights » est un album basique de Black fusionnant avec des côtés Doom et Crust. Mais Gallhammer ce n'est pas seulement ça, c'est une ambiance.
D'emblée le premier titre «Endless Nauseous Days » nous fait entrer dans une atmosphère singulière. J'avoue avoir eu des frissons les premières fois parce qu'il est un peu malsain. En fait, quand on entend ses petits grincements de gorge, on a l'impression d'entendre la dame au long cheveux noir qui se tortille par terre dans « The Grudge ». Je me souviens quand j'étais gamine, j'avais peur, je zappais toujours la première car elle me mettait mal à l'aise, même si après la tension se calme avec la voix claire qui s'ajoute au reste. C'est d'ailleurs également le cas dans « Colour of Coma », on retrouve les petits cris sordides et une musique étrange voire dérangeante en arrière plan. Finalement, quelques notes dissonantes et un bruit blanc en fond suffisent clairement à faire émerger une ambiance malsaine. La torture dure plus de dix minutes en plus parce qu'il s'y ajoute des rires oppressant aussi. Là j'utiliserai le mot « torture » dans les deux sens...Oui le morceau est quand même « trop » long pour ce qu'il a de vraiment d'intéressant à offrir. Elles auraient sûrement du le réduire un peu, à mon sens. Malheureusement, on fini par s'ennuyer et on pourrait penser qu'elles ont voulu faire du remplissage pour finir leur album, ce que je trouve un peu dommage dans le fond. Des riffs tournant, des cris torturés, des rires angoissant, je suis d'accord mais pas dix minutes.
Plusieurs choix s'offre à vous : soit Gallhammer vous ennuie profondément, soit vous trouvez cet album ultra entraînant. Quand on écoute «Crucifixion » et la suivante « Lost Myself » ou même « Beyond the Hate Red », le côté Crust de la batterie et les riffs plutôt simplistes donnent à l'auditeur envie de sauter partout, ou alors on trouve trop rudimentaire et bête. Personnellement, je prend le parti de sauter partout dans mon appartement. D'ailleurs, la majorité des riffs me font largement penser à des riffs de Cold Wave et particulièrement dans « Beyond the Hate Red ». De plus, le son aurait pu être celui d'un Skeletal Family ce qui ajoute encore un plus cette ambiance. A part ça, un autre genre vient s'ajouter au reste : « State of Gloom » pourrait vous évoquer certains riffs de Doom ou même de Stoner. En effet, la lourdeur du tempo n'est pas sans faire écho au genre. Puis, ce morceau accouche d'un avorton New Wave qui rappelle carrément des morceaux de Joy Division. Cependant, la première partie du morceau est trop facile, l'ambiance Doom ne va pas à Gallhammer, elles ne savent pas y mettre du fond.
Pour tout vous dire, cette nuit j'ai même rêvé de Gallhammer. C'était un concert dans les champs qui était très répétitif et où je me disais « Han mais « Colour of Coma » dure vraiment trop longtemps ». En fait, ça résume bien la situation : cet album est sympathique mais sans plus malgré son petit côté entraînant.
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