Sentimen Beltza - Pagopean
Chronique
Sentimen Beltza Pagopean
Je ne suis vraiment pas mauvais public. Au contraire j'ai l'impression que c'est très simple de me plaire. Et l'Espagnol de SENTIMEN BELTZA semble être au courant. Du coup il vient de sortir un album parfait pour me faire passer quelques semaines le sourire aux lèvres. La formule est composée d'une base agressive et black metal à souhait, avec une batterie qui emporte tout sur son passage et des vocaux semi graves semi nasillards. Sur cela il me faut des mélodies, des simples feront l'affaire tant qu'elles sont un peu répétées, hypnotiques sans non plus s'éterniser. J'aime aussi ma dose de trémolos, pour ajouter encore de la tension. C'est tout, avec ces éléments, je suis déjà conquis à 70% !
C'est ce que Oindurth SaVinitta, unique membre de ce projet propose le long de ces sept nouveaux titres. Et c'est déjà ce qu'il composait sur ses anciens albums, celui-ci étant le cinquième. Mais la maîtrise, la production, l'efficacité se sont accrues et il est devenu encore plus difficile de résister. J'ai l'impression que même la pochette est meilleure, plus proche du concept et des ambiances. On y retrouve l'obscurité mais incomplète. La nuit n'est pas totale, comme les morceaux sont sombres tout en ayant beaucoup de passages éclairés. "Su bortitza" est le seul titre qui soit plus rentre dedans, sans artifices. Et tout de suite, l'intérêt faiblit sensiblement. SENTIMENT BELTZA est bon quand il mêle la hargne et l’agressivité à des sentiments plus fragiles comme la déception, la mélancolie, la nostalgie, le doute... Ce n'est pas pour rien que le groupe veut dire "sentimentalité noire" en basque, pas "Typhon insensible". Si vous avez un cœur (de rockeuuur), vous serez obligatoirement touché par " Antuzanoko beleak " et " Errealitatea eta denbora ". Et par la plupart du reste d'ailleurs puisque sur les 51 minutes beaucoup de passages entrainants et touchants à la fois se succèdent. C'est un album véritablement savoureux qui saura plaire aux amateurs de black mélodique et en particulier de la scène finlandaise. SARGEIST, BAPTISM, BLOOD RED FOG et compagnie ne sont jamais bien loin.
On pourra juste reprocher de petites longueurs, principalement sur le début de " Zuhaitz usteldu bat ". Ses 3 minutes instrumentales introductives mettent certes dans l'ambiance, mais elles trainent trop. Ensuite, on aurait apprécié un peu plus d'ajouts comme les chœurs qui s'invitent sur "Bizitza eta heriotzaren arteko etengabeko borrokaren erdian " ou les légères nappes de clavier qui viennent caresser " In a Primeval Forest ".
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo
Par Jean-Clint
Par Troll Traya
Par alexwilson
Par Sosthène