Diagor - Ненависть к живому
Chronique
Diagor Ненависть к живому
(Hatred of All the Living)
Après des retours attendus ou non comme ceux de BEHEXEN, KAWIR, DARKESTRAH ou SVARTTJERN, passons à un groupe tout nouveau : DIAGOR. Formé en 2012, ce quatuor n’avait encore rien sorti avant ce premier album, faussement dédié à la haine. débarque effectivement sur la scène black metal avec ce premier album en 2016. Le titre signifie effectivement « La haine des vivants », et le label n’est autre que More Hate Production. Mais ce serrait exagéré de dire que la formation est mue et aveuglée uniquement par ce sentiment.
Certes le rythme des 10 pistes est rapide, les compositions sont agressives, les longueurs n’ont pas lieu d’être avec un seul morceau qui dépasse les 5 minutes et surtout le chanteur ne fait preuve d’aucune sensibilité. Il est d’ailleurs le moins tempéré de la troupe, hurlant à s’en abimer la gorge des blasphèmes raclés sans aucune compassion. Mais si nos gaillards ne sont pas à ranger du côté du black metal brutal c’est pour la simple raison qu’il fait appel à un clavier, étonnamment absent du line up malgré son utilisation répétée.
Mais ce n’est pas un clavier à rapprocher des formations symphoniques. Surtout que le terme a été galvaudé et qu’il fait désormais penser à des groupes excessifs, qui ont fait de leurs morceaux des rendez-vous du « tsoin-tsoin » et ou du « Lilala lala ». DIAGOR ne doit pas se confondre avec un CARACH ANGREN, un CRADLE OF FILTH ou un CHTHONIC. La comparaison sera plus pertinente si elle est faite avec les formations qui commençaient à intégrer le synthé dans le black au milieu des 90’s. Ce sont donc les débuts de DIMMU BORGIR ainsi que ceux d’ANCIENT et de KEEP OF KALESSIN qui viennent plus à l’esprit. Les titres restent donc véritablement sombres, et sont soutenus par ces apparitions de synthé, qui ne tirent pas la couverture vers eux, mais recouvrent délicatement la haine. Certaines pistes ajoutent même de la complexité et des effets qui semblent inspirés des grands EMPEROR !
DIAGOR n’égale ni ne frôle les classiques, mais il se paie tout de même le luxe de plaire, d’accrocher l’oreille et de rappeler aux nostalgiques un son et une façon de faire dépassés depuis longtemps. L’âme voyage et demande à réécouter l’album plusieurs fois. Le travail effectué s'apprécie au point que l'on se surprend à ressortir des placards les vieux albums du style qu’on n’a plus écoutés depuis longtemps. Bien qu'anecdotique au final, ce groupe fait du bon et véritable black metal à clavier.
Le morceau mis en extrait à droite présente l'un des meilleurs morceaux de la galette, surtout si vous n'êtes pas opposé aux claviers.
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