White Death - White Death
Chronique
White Death White Death
Premier instant découverte, WHITE DEATH tire son nom d’un sniper finlandais ayant marqué la seconde guerre mondiale. Son véritable nom est Simo Hayha.
Deuxième instant découverte, WHITE DEATH est un jeune groupe formé en 2013, qui sort son premier album en 2017 et dont l’ensemble des membres restants au moment où je vous écris ont un nom qui commence par la lettre « V ». Vritrahn au chant, Volochai aux guitares, Vaërlv aux guitares et clavier, Vohla à la basse. Info sans aucun intérêt, je le concède. Seul le batteur avait l’originalité de la lettre « A » : Avenger, mais cet agité également membre de GOATMOON version live n’est pas resté après l’enregistrement du premier méfait, sans titre.
Voilà, le décor est planté ? Non pas vraiment, pas encore, et pourtant le principal a été dit et c’est la nationalité de nos bonhommes : finlandaise. Ah oui, on va tout de suite mettre une bonne grosse étiquette, WHITE DEATH fait du trve black mélodique à la finlandaise. Et avec les grosses, très grosses ficelles même de ses compatriotes !
Et s’il faut décrire cette musique en une phrase, disons qu’une seule écoute suffit pour être accroché, et scotché en même temps. C’est même la première qualité de ces 8 pistes. Des titres courts qui ne dépassent pas les 5 minutes à l’exception des 5:16 de « Warpath » et qui vont droit au but, tout de suite, qui déballent et déboulent continuellement. Les mélodies sont très claires, des claviers ont été ajoutés pour dynamiser puis dynamiter le tout, les vocaux sont ultra criards et ultra entrainants.
Ah ça, c’est un album qui dépote sévère. Difficile de résister à l’entrain général, à ces ambiances guerrières joyeuses qui trottent ensuite longtemps dans la tête. Le plus accrocheur est peut-être bien le plus long. Ce « Warpath » fait un de ces biens aux oreilles ! C’est malsain de constater à quel point l’efficacité est immédiate. Et tous les titres sont comme ça, à ne pas se poser des questions mais à te violer les orifices auditifs. Tous sauf le dernier, « White Death's Power », le seul à avoir quelques nuances comme cette introduction acoustique et des variations dans le chant, clair par moment.
Mais... Il y a un mais... C’est tout de même écœurant par moment, les synthés extrêmes, les mélodies déchainées, les vocaux qui agressent sans cesse... Ça déborde de partout, c’est presque grossier. Pour ne pas dire maladroit. Non, ça n’enlève pas grand chose au plaisir évident qui ne dure en plus que 34 minutes au total, mais je me retrouve souvent à me demander si c’est raisonnable. Comme si je vidais tout un pot de Nutella en une seule fois... C’est trop, non ? Surtout que la formule va parfois un peu trop à la facilité. Quelques riffs qui tournent et retournent sur eux-mêmes pendant tout un morceau.
Donc, un grand oui, évidemment, pour ce début des Finlandais les plus envolés, les plus directs, les plus tonitruants du moment, mais un petit sentiment de culpabilité qui traine au fond du cœur.
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