Si tu es nouveau sur Thrashocore, tu dois te dire : « Mais putain, il aime tout Sakrifiss, il met que des bonnes notes ! » ?
Non, rassure-toi, je suis dans une période de rattrapage d’albums et dès la rentrée, tu auras droit à ces groupes un peu moins bons, voire carrément dégueulasses. Mais là, il va falloir te retenir encore un peu et savourer la nouvelle offrande d’
OSTOTS. L’année dernière j’avais fait exploser mes compteurs en mettant 9/10 à
Hil Argi. Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour découvrir le troisième album des Espagnols.
Ezer Ezaren Araztasuna est là, avec à nouveau aux manettes un seul homme, ou presque. IA s’occupe des guitares, de la basse et des vocaux, et bien entendu de tout ce qui concerne la composition. Mais il laisse toujours la batterie à un autre comparse. Et cette fois-ci il a changé : ill s’agit de Kaos Polaris, connu (ou pas) pour avoir joué avec
HIBORTH ou encore
NEMESIS OCCULTA.
Pas de changement par contre du côté du label. C’est à nouveau Altare Production. Aaaah, ce label est vraiment en passe de devenir ma nouvelle valeur sûre depuis qu’il sort du
BLACK CILICE,
CANDELABRUM,
RAVENMOON SANCTUARY ou
INTHYFLESH... Et d’ailleurs on a l’impression avec ces nouvelles compositions, qu’OSTOTS joue de plus en plus la musique de son écurie. Alors qu’on entendait de nombreuses éclaircies sur le premier album, un
Heriotzaren bidezidorrak qui sentait le
CELESTIA, le
NAE’BLIS, le black avec une touche de rêve, eh bien la noirceur s’est imposée et a pris plus de place. Cette fois encore, on tombe d’un cran dans l’obscurité. C’est comme si la formation s’était encore un peu plus enfoncé dans la caverne. Il s’éloigne de l’entrée et devient plus crasseux et plus raw, mais il voit encore la clarté extérieure.
Du coup, les mélodies sont encore là, mais elles sont un peu plus discrètes. Du coup, les claviers aussi sont encore là, mais ne font plus penser qu’à une couverture fantomatique. Du black metal direct et sombre mais avec encore cette fine lumière, cette légère caresse d’un vent qui s’infiltre... Et c’est gagnant. Enfin, sauf si on était fan du premier album et qu’on attendait un retour aux sources.
Chaque piste me parle, même si j’ai une préférence pour « Gainbehera », son côté emballé coupé par un break déchirant. J’ai moins envie d’y revenir que l’album précédent, mais c’est sans doute parce que la saison s’y prête moins aussi. A ressortir en hiver pour une immersion totale !
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