Chrono-chronique : pour partager un coup de cœur immédiat.
Vous aimez
KALISIA, avec son Cybion ultra ambitieux qui fait la part belle aux plus grandes heures du Death prog, avec notamment une reprise de
CYNIC du plus bel effet, ainsi que
SYMBYOSIS, et son « On the Wings of Phoenix » riche de morceaux pleins d'amours pour le Death metal qui en met plein les oreilles ?
Alors jetez-vous sur THE BEAST OF NOD !
Cet album a été teasé par le titre "T.C.T.W.A.D.M.L.C. (The Cybernetic Tiger with a Dorsal-Mounted Laser Cannon)", qui déjà mettait l'eau à la bouche en terme d'écriture Tech Death et de composition Prog. Mais il suffit de lancer l'ouverture qu'est "A Prison of Ice" pour comprendre à quoi on a affaire : un album narratif, avec beaucoup de synthés et une écriture qui joue justement de cet échange entre claviers du futur et guitares qui enchaînent les parties techniques, sans oublier de caler des mélodies au poil. C'est simple, un morceau comme "The Vanishing Comutator" tape juste de ce côté là : tu sens qu'instrumentalement, ça balance. Entre les riffs très typées pour donner un son électro en mode jeux d'arcade et le mix qui rend le tout super clair et nerveux, moi je m'y retrouve. Abreuvé que j'ai été de mélodies bondissantes avec l'OST de F-Zero GX notamment, j'ai ici un Technical Death qui s'assume et n'hésite pas à sortir des sentiers battus.
Puis parlons des solos, ils sont à l'image de l'écriture globale : puissants, bien amenés, superbement mixés. Et j'estime que l'excellente qualité de cette sortie tient sur ce son que je trouve délicieux car tellement généreux. Riche en pistes qui se croisent, s'entre-mêlent et font leur chemin parfois, mais toujours dans une musique lucide qui ne fait pas du compliqué pour du compliqué ("PotRoast the Rhinoman" met bien de ce côté là, avec un finale qui donne envie de passer à la piste suivante pour en découvrir davantage, c'est du tout bon !). Un Tech Prog qui veut raconter une histoire tout en étant compréhensible.
Qu'ajouter de plus ? L'album est d'une très grande variété, et ravira même les plus acharnés de Death Prog moderne via les tonalités de "Riped Off Face II" par ces guitares qui donnent une dose de lourdeur et ce chant qui lorgne dans le Deathcore dans cette alternance growl et chants aigus. Les adeptes de mélanges apprécieront cette danse claviers-guitares, notamment dans "Behold! ... But Beware the Celestial Cetaceans!" qui évoquera la claque qu'est
UNHUMAN en terme de créativité – qui atteint des sommets avec "The Phoenix Nebula" qui me fait voyager !
Ouais, on a là un grand cru qui n'aura qu'un seul défaut : c'est du Death Prog Technique, gare à l'indigestion, même si 40 minutes c'est finalement juste ce qu'il faut, assez long pour sentir l'histoire qui nous est racontée sans être frustré.e par un « oh non pas maintenant j'en veux plus » sans pour autant traîner en longueur pour rien avec des morceaux interminables !
Si vous avez poncé KALISIA, SYMBYOSIS, UNHUMAN,
IRREVERSIBLE MECHANISM, CYNIC,
SPAWN OF POSSESSION,
PSYCROPTIC et tous les grands noms des scènes Tech et Prog du metal de la mort, et si vous êtes fan de
VEKTOR pour le côté sci-fi galactique, et que vous en redemandez, vous avez là un album qui, non content de vous satisfaire, vous donnera envie d'en entendre plus. Mention spéciale pour la cover que je trouve superbe et donne vraiment une texture à la musique.
Écoutez et prenez ; en ce qui me concerne, il est direct dans mon top !
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