Alone in the Mist - Useless
Chronique
Alone in the Mist Useless
Et voilà, tu as cliqué pour lire la chro. Tu avais du temps à perdre, ou alors tu lis tout, tout, tout ce qui paraît sur Thrashocore. Et tu as raison, parce qu’il y a parfois des surprises ! Là, non. Ou alors pas une bonne... de surprise. ALONE IN THE MIST n’est pas très bon. Inutile. Sans grande saveur. Bref, tu peux t’en aller tout de suite. Et moi, je pourrais arrêter tout de suite, si je n’étais pas un chroniqueur consciencieux. Et puis surtout, je l’ai écouté plusieurs fois cet album de 50 minutes. J’ai souffert plusieurs fois. Pas pour n’en sortir qu’une dizaine de lignes. Non, il ne faut pas que Useless ne m’ait fait que perdre du temps. Useless... C’est ironique tout de même, comme titre...
ALONE IN THE MIST est un one man’s band russe, tenu par un jeune homme de 18 ans très motivé. Roman Gaak, né en 2000, a eu envie de créer sa formation en 2016, et il s’est pris au jeu du black metal dépressif. C’est devenu une marotte. C’est devenu sa raison de vivre, peut-être même la seule. Et c’est en 2018 que tout s’est concrétisé, et emballé. Useless est le deuxième album, sorti un mois après Thunder of Doom, neuf mois avant le tout nouveau See them Dying. Useless a eu le bonheur de se retrouver chez moi pour la simple raison que c’est le label More Hate Productions qui l’a sorti, en collaboration avec Narcoleptica Productions. Il est particulièrement mauvais et la plupart de ses poulains parviennent à me faire saigner les oreilles, mais voilà, c’est lui qui s’occupe de mes chouchous de HOLDAAR, devenu REGNAT HORRENDUM, et MOONGATES GUARDIAN. Alors une fois par an, je commande chez lui et groupe les achats, me laissant toujours tenter par ces albums qui rejoindront finalement les recoins les plus perdus de mes tiroirs de rangement.
Mais je parle, je parle. J’ai l’impression qu’on n’est pas très nombreux à être resté jusque là. Donc déjà bravo. Il faudrait peut-être que tu ailles cliquer sur l’extrait qui est en écoute pour te dissuader de poursuivre. Non, ça va, tu continues ? Bon, bah moi aussi alors... ALONE IN THE MIST fait du black dépressif qui a encore les pieds dans le doom. Les titres suintent donc la solitude, la noirceur, et l’ennui de la vie. Un ennui qui est terriblement bien retransmis puisqu’il suffit de deux pistes pour bailler comme jamais. Parce qu’on ne ressent ni mal-être, ni malaise, ni même de rage retenue. On ne ressent rien qui fasse vibrer. Il se peut bien que ce soit l’objectif, et que Gaak essaie de faire des compositions froides et monotones inspirées par des paysages tels que celui de la pochette, mais alors le problème est que l’on ne retient pas grand chose. Le problème est que même si ces pistes peuvent accompagner une promenade solitaire dans un endroit désert, elles n’auront de valeur que dans ce contexte. Et finalement, tout autre album du même style aurait très bien pu faire l’affaire.
Oh bah ça alors, tu es resté jusqu’au bout ! Alors, je tiens à te féliciter, car tu ne le feras pas avec cet album ! Tenir les 50 minutes, ce sera sans aucun doute un exploit tout aussi difficile.
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