Blut und Ehre - Ygg Vidrir
Chronique
Blut und Ehre Ygg Vidrir
[ A propos de cette chronique ] « Sang et honneur »… « Blood and Honor »… « Blut und Ehre ». Hop, comme c’est le slogan des Jeunesses hitlériennes, on sait déjà qu’on est reparti pour un tour d’éternelles discussions passionnées, cordiales et chaleureuses. Mais elles n’auront sans aucun doute aucun rapport avec le contenu de cet album, qui a sacrément botté Sakrifiss pourtant. Ah si, si , si ! Et pourtant c’est d’un niveau technique aussi pauvre que le Soudan du Sud ! La production est aussi pourave que l’organisation sanitaire en France durant la COVID !
Normal, c’est allemand. Et les groupes allemands, c’est soit l’un, soit l’autre. Tu vas avoir des groupes ultra-carrés, avec une production impeccable pour un résultat implacable et tu vas avoir aussi des formations excellant dans le raw destructeur mais avec des mélodies malignes cachées dans les recoins. Et c’est bel et bien le talent de ce groupe mystère, dont on n’a aucune information sur le line-up. Un homme seul ? Une femme peut-être… ce serait original remarque ! Une femme NS, j’en connais pas des masses du tout !
BLUT UND EHRE, ressemble à deux groupes allemands dans mon esprit. Deux groupes qui font partie de mes préférés, et qui ont tourné, tourné, et encore tourné dans mes oreilles. Des classiques au nom de
MOONBLOOD et
BILSKIRNIR. C’est bien l’esprit que je retrouve dans ces 10 pistes, et un charisme presque aussi fort. C’est pourtant vraiment du n’importe quoi à première vue. C’est parfois même grotesque dans l’utilisation d’une BAR déchaînée qui ne reflète aucun talent. Tout auditeur ayant des notions musicale sera atterré du niveau, et c’est vrai que les mélodies sont répétées à outrance derrière un mur de son dégueulasse.
Mais c’est comme ça, ça me parle. J’aime l’approche, j’aime l’impression de chaos énervé, j’aime l’amateurisme quand il s’oublie grâce à l’envie et l’énergie. Même si la description proposée par le groupe est elle aussi assez épique : « Esoteric Viking War Black Metal howlings from Arisk winterlands. Asgardsrei Battle Hymns for the resurrection of Pagan past. »
L’album totalise 46 minutes, et passe finalement très vite. Il faut aimer le black cru et cracra qui cache des mélodies, sinon c’est clair que ça peut devenir une véritable purge. Un premier album qui colle à mes goûts, donc Sakrifiss est content.
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