Leere - Bleak
Chronique
Leere Bleak
Une fois n’est pas coutume, je vais replonger dans un album sorti il y a quelques années, en 2015, et que j’avais totalement zappé… Sa découverte 5 ans plus tard a été un tel choc que je ne pouvais pas ne pas en parler. Le groupe s’appelle LEERE, il est suisse, il est composé d’un duo : Sarcamon aux vocaux et Thorn aux instruments. Et cet album est son second, après un The Mystical Gate to Oblivion sorti en 2009 que je ne connaissais pas non plus ! Pourtant j’avais vu le nom circuler quelque part, et je ne sais pas pourquoi… le nom du groupe qui ne m’inspirait rien peut-être… je n’avais pas approfondi. Jusqu’à ce que je fasse une commande sur le label de mon chéri SALE FREUX et que je décide de le prendre, au pif.
Et ça a été un coup de foudre immédiat. J’adore ce que Bleak propose comme genre de black metal. C’est froid, c’est distant, c’est agressif, et ça a une pointe de mélancolie, cachée derrière l’épais brouillard. Et les vocaux sont crachés avec une haine sans fin. Mais c’est vraiment dégueulé, hurlé avec souffrance… La description semblerait pouvoir s’appliquer à n’importe quel groupe de base, mais non… Deux comparaisons vont permettre de mieux saisir… LEERE reprend le flambeau de deux groupes qui ont eu plus ou moins de succès mais qui ont tous les deux rendus les armes à mon plus grand désarroi et ont laissé un vide immense dans mon âme : JUDAS ISCARIOT et BLACK CIRCLE. Le premier, l’Américain, est une référence pour beaucoup et il sorti entre 1996 et 2002 7 albums qui sont tous indispensables. Les bases ! Et puis Akhenaten est passé à autre chose, décidant même d’immigrer en Allemagne après le split de son groupe culte… C’est cependant dans la foulée que surgissait le Suédois BLACK CIRCLE, mené uniquement par Strijd, qui sortit coup sur coup deux albums aux influences certaines : Behold My Visions and Wisdom en 2004, The Distant Wind… en 2005. C’était mon label fétiche de l’époque qui le sortait : Total Holocaust Records, gage de qualité. Et pourtant il n’a pas fait long feu, ne trouvant pas vraiment son public non plus. Seul Sakrifiss l’écoutait en boucle, et espérait même un retour puisqu’aucune information sur la fin du groupe n’a jamais été faite…
Je me doute désormais que le groupe ne reviendra jamais, et j’attendais donc désespérément un remplaçant. Le voilà. LEERE m’offre des ambiances similaires sur 31 minutes rêvées. Je replonge dans une époque, dans un style qui seront toujours ancré au fond de moi. Un style qui sait tirer sur ma corde sensible. Les riffs sont simples. Les riffs sont trop répétés. Les vocaux sont gueulards. L’élève ne dépasse pas le maître. Ah ?! Rien à faire, c’est ce que j’aime ! Et si je dis 31 minutes, c’est en ne comptant que les 5 véritables morceaux. Ils sont suivi d’une piste instrumentalo-bruitiste de 11 minutes qui a un petit côté angoissant mais qui ne donne pas envie d’être réécoutée à chaque fois.
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