Disamara - Notturna è la quiete
Chronique
Disamara Notturna è la quiete
Depuis plusieurs années je m’échine à rappeler que l’Italie a désormais de beaux talents. Dès que je le peux je réhabilite cette nation en tentant de combattre ceux qui crachent sur cette scène qui a pourtant de belles choses à nous glisser dans les oreilles. Mais voilà, le pire ennemi de l’Italie, c’est l’Italie. Et il y a toujours des groupes qui sont là pour tirer la qualité vers le bas, et qui parviennent à nous faire lâcher notre venin : « Il n’y a plus que l’Italie pour avoir ce genre de nullités... ». DISAMARA en fait partie. Mais sa musique n’est pas véritablement nulle dans le sens de mauvaise qualité ou de catastrophe pour les oreilles. Plutôt dans le sens où elle ne sert à rien.
DISAMARA est l’oeuvre d’une seule personne. Nommé Maur, il se charge de tout, du chant aux instruments, en passant bien évidemment par la composition. Et même s’il arrive à prouver qu’il maîtrise suffisamment toutes les étapes nécessaires à la création de ses 6 morceaux, il ne sait pas du tout faire décoller les ambiances. Aucune image ne vient à l’esprit, aucun sentiment ne vient nous titiller le coeur... C’est un véritable ennui qui pointe au bout de quelques minutes.
Les pistes sont longues alors qu’elles n’ont rien à dire, avoisinant une moyenne à plus de 7 minutes. Pourtant elles ne semblent pas non plus trop longues, juste inutiles. Juste monotones. Juste potable pour créer un petit fond sonore quand on fait autre chose. On ne sera pas perturbé dans ces cas-là. On ne risque pas d’arrêter brutalement ce qu’on faisait en se diant « Oh, ça tue ça ! », « Oh, il faut que j’arrête ce que je fais pour écouter tranquillement ». Non, jamais ça n’arrive. On entend, mais on n’a pas le réflexe d’écouter cette musique bien trop soporifique.
C’est donc bien surprenant que le label finlandais Naturmacht Production se soit intéressé à lui. A quoi a-t-il bien pu être sensible ? Il vient à nouveau nous rappeler qu’il signe soit du très bon, soit du très fade... On citera quelques noms que chacun tentera de mettre la catégorie adaptée : GRIMA, HAVUKRUUNU, BEORN’S HALL, OVNEV...
Alors je sais que je dois rester tolérant et imaginer que cette formation, comme toute autre formation, a sans aucun doute son public et des auditeurs prêts à en devenir fans, mais la tâche est ardue... J’ai fait l’effort d’y revenir plusieurs fois pour être sûr de mon ressenti, et de ma note, et cela a été un véritable calvaire... Je suis passé à côté de cette sortie, mais bieeeeeeen à côté !!! Le premier album de cette entité est à oublier...
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