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Dying Fetus + Cephalic Carnage + Skinless + Cattle Decapitation + War From A Harlots Mouth

Live report

Dying Fetus + Cephalic Carnage + Skinless + Cattle Decapitation + War From A Harlots Mouth Le 06 Mai 2007 à Paris, France (Locomotive)
Si la plupart des gens devaient se trouver devant leur télé ce soir-là, attendant le résultat couru d'avance des élections présidentielles, les métalleux parisiens (du moins une poignée vu l'affluence médiocre) s'étaient donné rendez-vous à la Loco pour une nouvelle soirée death métal. Et pas n'importe laquelle puisqu'elle nous offrait CATTLE DECAPITATION, SKINLESS, CEPHALIC CARNAGE et DYING FETUS sur le même plateau!

Mais avant que les choses sérieuses commencent, c'est WAR FROM A HARLOT'S MOUTH qui ouvre le bal, devant un parterre quasi vide. Je ne dis pas choses sérieuses méchamment, simplement ce groupe allemand sort un peu de nul part. Quoiqu'il en soit, les Teutons envoient le bois, un bois à la mode d'ailleurs, WAR FROM A HARLOT'S MOUTH jouant une musique brutale, moshisante et chaotique avec du death, du grind et du hardcore dedans chanté en growls et cris aigus dans des vêtements serrés et avec mèches de rigueur, sous une appellation ridicule nominée pour l'award du nom de groupe le plus con (toujours détenu par See You Next Tuesday). Du MySpace métal pourrait-on dire! On saluera également l'effort physique de jouer à cloche-pied, merci messieurs j'ai bien rigolé. Sympathique 1ère partie celà dit, avec un son plus que correct qui plus est, ce qui ne sera pas vraiment le cas pour la suite des événements.

On enchaîne rapidement avec LE groupe que je voulais absolument voir, j'ai nommé CATTLE DECAPITATION. Il s'agissait de la 1ère venue des Californiens en France et même en Europe, imaginez donc mon excitation pour un groupe qui a sorti l'année dernière son meilleur album après pas mal de tergiversations, l'excellent et varié Karma.Bloody.Karma. Je n'avais pas entendu que du bien sur les performances live du groupe, je peux maintenant affirmer que ce n'était que des racontards! Le quatuor est porté à bout de bras par le génial frontman Travis Smith, complètement déchaîné, s'amusant à cracher en l'air et à récupérer ses mollards, se caressant le corps sensuellement, s'adressant au public avec une voix de crooner en rut et alternant sans aucun problème vocaux glaireux, gutturaux et blacks. Malgré un son peu précis, le rendu live du chaos musical de CATTLE DECAPITATION est jouissif, même si le reste du groupe a beaucoup moins la bougeotte que ses compatriotes de CEPHALIC CARNAGE et que la qualité sonore n'est pas au rendez-vous. Les pro-animaux piocheront dans toute leur discographie (n'oubliant pas leurs 1ers pas plus grind) avec des extraits de Human Jerky, To Serve Man ("The Regurgitation Of Corpses"), Humanure ("Bukkake Tsunami") et pas mal de titres issus du dernier album Karma.Bloody.Karma ("Unintelligent Design", "Bereavement","Karma.Bloody.Karma", "Success Is… (Hanging by the Neck)" et "Total Gore?"). A noter la présence d'un nouveau bassiste, un afro-américain. Pas déçu le Keyser! La fosse semblait par contre peu familière avec la musique de CATTLE DECAPITATION et toujours aussi peu nombreuse malgré quelques nouvelles arrivées.

Mais heureusement la Loco commence à se remplir de façon plus conséquente et c'est devant 200-300 personnes (ce qui reste celà dit plutôt pauvre pour une telle affiche!) que les New-Yorkais de SKINLESS font leur apparition. Je connaissais le groupe de nom bien évidemment mais à part 2-3 morceaux du dernier opus Trample The Weak, Hurdle The Dead et de From Sacrifice To Survival, la musique des écorchés m'était quasiment inconnue. Mais dès le départ, je sens que ça va être énorme, le chanteur Jason Keyser est un vrai frontman, ultra charismatique (normal avec un tel nom) et sait parler à la foule timide qu'il fera s'approcher de la scène. SKINLESS c'est du NYDM qui tâche, du death qui groove, mosh et blaste, du bon quoi. Et le pit s'est réveillé, comme par magie. Les deux grands moments du gig: le wall of death revisité avec la fosse divisée non pas de gauche à droite mais d'avant en arrière sauf que les gens ont eu des problèmes de compréhension, et surtout l'énormissime zombie wall of death sur lequel les deux côtés ne se rentrent pas dedans à fond de train mais en traînant la patte, comme des zombies! Culte! 50 minutes fort agréables, promis juré je me penche sur leur discographie au plus vite!

CEPHALIC CARNAGE m'avait troué le cul au Hellfest l'année dernière, la grosse surprise du fest pour moi (et oui je ne m'étais jamais intéressé aux Américains malgré tout le bien que j'en entendais, honte à moi!). C'est donc avec la bave aux lèvres et le kiki tout dur que je les accueillais de nouveau. Que dire si ce n'est que ce sont des fous, des déjantés, des tarés, des déglingos! Les dernières offrandes des toxicos du Colorado sont peut-être moins barrées que les anciennes mais en live, ça reste le chaos le plus total! Mais en même temps quelle maîtrise! Les musiciens bougent partout, sautent dans tous les sens et se mettent même à un moment par terre le cul en l'air (culte aussi!)! Tous sauf le batteur évidemment, le grand John Merryman, toujours aussi facile derrière ses fûts! Du coup, la température n'est pas retombée dans le pit, ça se frite sévère! Le groupe nous offrira 3 nouveaux titres issus du prochain opus Xenosapien ("Endless Cycle Of Violence", "Divination & Violation" et "Touched By An Angel"), des titres qui s'insèrent sans problème dans la setlist habituelle (dommage par contre, pas de "Black Metal Sabbath!). On aura bien sûr également le droit à un petit discours sur la weed, n'oublions pas que les CEPHALIC CARNAGE sont les Cypress Hill du métal! Carnage total!

Place au "mighty" DYING FETUS (dixit Lenzig lui-même) pour le dernier show de la soirée. Surprise dès le départ, John Gallagher ne se place plus au centre et laisse la place de frontman au bassiste Sean Beasley qui décharge le divin chauve d'un poids en s'occupant des vocaux deathcore. Après CEPHALIC CARNAGE et CATTLE DECAPITATION, la prestation de la formation du Maryland a pû paraître assez statique, quoi qu'il en soit le groupe a assuré comme toujours, même si je l'ai trouvé moins impressionnant que lors de son dernier passage dans la capitale (il faut dire que c'était la 1ère fois que je les voyais et les 1ères fois sont toujours un peu spéciales...). Moins impressionnant niveau stature mais certainement pas techniquement, le talent des musiciens n'étant plus à démontrer (rha les tappings à trois que c'est beau!). Et si le son n'était pas top au début, il s'est bien amélioré par la suite, rendant plus compréhensible les passages blastés. En ce qui concerne la setlist, que des tubes de l'été avec "One Shot, One Kill" et l'énormissime "Vengeance Unleashed" de Stop At Nothing ("Schematics" sera aussi de la partie), "Praise the Lord (Opium Of The Masses)", "Pissing in the Mainstream" et "Justifiable Homicide" du meilleur album Destroy The Opposition, ainsi que la très second degré "Kill Your Mother, Rape Your Dog" et "We Are Your Enemy" de Killing On Adrenaline. On aura aussi le plaisir de voir jouer des vieux morceaux, "Skull Fucked" et "Permanently Disfigured" (Purification Through Violence) et bien sûr quelques titres du nouvel album War Of Attrition (l'excellent "Fate Of The Condemned" notamment). Le pit, un peu sur les rotules, se fera moins déchaîné mais loin d'être immobile (comment ne pas se déhancher sur ces magnifiques mosh-parts?!) Et si les 1h20 du concert furent un peu longues sur la fin (4 groupes les avaient précédés il faut dire), DYING FETUS a clairement assuré.

L'affiche prévoyait du lourd, je ne pense pas me tromper en avançant que tout le monde aura été satisfait de sa soirée (si on évite le sujet qui fâche, le son). Un WAR FROM A HARLOT'S MOUTH sympathique, un CATTLE DECAPITATION et un CEPHALIC CARNAGE déchaînés, un SKINLESS jouissif et un DYING FETUS en démonstration, comment ne pas l'être?!

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