Voilà bien une chronique dont j’ai failli ne jamais venir à bout. Appelez ça le syndrome de la page blanche, ou les vacances, voire la flemme, je ne sais trop. Mais par Thanatos, j’y serai finalement arrivé. Alors restez par-là deux secondes, le temps pour moi de finir mon pot de tsatsiki et je suis à vous.
Les plus finauds l’auront déjà deviné, ce papier va parler de la Grèce, pays qui s’est depuis bien longtemps fait connaitre pour ses groupes de qualité. Ne me demandez pas de tous vous les citer car d’une part vous les connaissez et d’autre part je sens qu’il me reste encore un p’tit fond de flemme. Voui, la rentrée est passée par là.
Je ne vous ferai pas non plus l’affront de vous présenter cet excellentissime groupe qu’est Dead Congregation que tout le monde doit connaitre, du moins je l’imagine. Non, je voulais plutôt mettre l’accent sur l’autre côté des groupes, celui qui veut que tout combo digne de ce nom mouille le maillot, enfermé dans son local de répétitions, et ceci qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige (les prévisions complètes en fin de journal). Ceci est notamment vrai pour tous les groupes agissant à l’ancienne, pour ne pas dire old-school. Et old-school, Dead Congregation l’est assurément jusqu’au bout de la cartouchière.
Mon excellent confrère Keyser ayant déjà couvert la disco de nos Héllènes - tous des garçons -, je me suis donc penché sur cet enregistrement en rehearsal que j’ai eu l’occasion d’acquérir il y a peu.
Initialement sorti en cassette en 2007, deux ans après sa captation, puis en 7’’, - toujours en indépendant -, cet enregistrement nous donne également l’occasion de voir l’étape de murissement de certaines compos, parfois légèrement différentes de leurs versions finales. Il en est ainsi de « Morbid Paroxysm » alors intitulé « Into Paramount Chaos » et de « Diabolical Indignation » rebaptisé un peu plus tard « Vanishing Faith ».
Ce 5 titres vous donnera l’impression d’accompagner le groupe dans le local susnommé, vous régalant de titres bien évidemment garantis sans overdubs ou traitement quel qu’il soit. Le résultat ? Un son étonnamment bon pour des titres à l’état brut, et un fascinant talent même dans ces conditions. Surtout dans ces conditions.
Une preuve supplémentaire qu’en seulement quinze ans, deux albums et une poignée de formats intermédiaires, ce groupe aura su s’imposer parmi les groupes qui comptent.
Si je vous dis en sus que toutes ces chansons finiront sur leur fort bien reconnu premier album
« Graves Of The Archangels », vous vous direz que quand même il n’y a a pas que le bouzouki et Aliagas en Grèce (cherchez l’erreur), et que Dead Congregation c’est quand même plus saignant et moins seyant qu’Eros Ramazotti non ? Mais que ça risque de moins plaire à moman.
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