Wooden Throne - Under the Moon They Wander Until Fading Away
Chronique
Wooden Throne Under the Moon They Wander Until Fading Away
WOODEN THRONE est un groupe apaisant. Il ne va pas blaster dans tous les sens et cracher une haine démoniaque, mais plutôt plonger l’auditeur dans des contrées magnifiques qu’il ne peut habituellement que rêver. La pochette le suggère magnifiquement bien d’ailleurs. Nous sommes sur Terre, loin des hommes, et profitons d’un ciel qui est devenu la fenêtre sur l’univers. C’est tout à fait ce que les 7 pistes de ce premier album font entrevoir.
Cette nouvelle formation finlandaise a été créée récemment par Mikko Lehto, bien connu des amateurs de black metal pour être à la tête d’OCTOBER FALLS depuis maintenant 20 ans. Le quadragénaire n’a pas trop galéré pour trouver un label à son nouveau bébé, et il peut à nouveau compter sur le soutien de Purity Through Fire. L’écurie allemande a ainsi confirmé en 2021 sa place dans le paysage du black metal en sortant une vingtaine de groupes différents. Et comme tous les ans, il y a eu du bon et moins bon. Et surtout des genres vraiment variés. Le top aura été composé d’AUTARCIE et de BEKËTH NEXËHMÜ, et le bas du tableau de VALOSTA VARJOON et MEISTER LEONHARDT.
WOODEN THRONE se situe quant à lui dans l’échelle haute, aux côtés d’AUSSICHTSLOS et ORDER OF NOSFERAT. L’album est bon, très réussi, mais ne se rend pas non plus indispensable. Il évolue dans un black atmosphérique légèrement teinté de doom et légèrement trempé dans des ambiances spatiales. Il caresse alors parfaitement les oreilles, créant des images belles et fortes, empreintes de douces couleurs pâles. Même si les vocaux sont graves d’un bout à l’autre, c’est une sensation de sérénité qui l’emporte et transporte durant 33 minutes.
L’album ne fait effectivement que 33 minutes. Sur les 7 pistes, deux sont de courts instrumentaux et les autres font entre 4:30 et 6:00. Leur côté hypnotique n’en fait donc pas des tonnes, et la lassitude ne pointe jamais le bout de son nez. Les claviers sont légers, bien apportés, bien intégrés et toujours pertinents. Ils rendent la musique belle et tragique à la fois, suspendue entre la terre et le ciel. Comme pas mal de formations y parviennent ces dernières années finalement. SEVEROTH, BRON et VOLC VERMALEDIDE par exemple… C’est justement le point qui m’empêche d’être totalement séduit : comme le black dépressif a eu trop de représentants qui se ressemblaient, le black semi-spatial commence lui aussi à être embouteillé et à faire un peu moins d’effets…
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