Pure - Kingdom of Wrath
Chronique
Pure Kingdom of Wrath
Certains se sont sûrement déjà fait un avis juste avec la pochette et le nom du groupe. « PURE ça doit être du Trve à la DARKTHRONE, encore un de ces groupes qui soufflent sur des braises presque éteintes ». Eh bien non. Ce n'est pas totalement faux, mais incomplet et injuste. Bien sûr, le black metal du Suisse est « pur ». Oui, il joue sur une base à la DARKTHRONE et se classe aux côtés de DROWNING THE LIGHT et GANZMORD, mais il a finalement plus de nuances qu’on pourrait le penser.
Vous ne le sentirez pas nécessairement avec « Astral Vanity », « Shroud of Hate » et « This is Life » qui sont les titres les plus classiques. Le rythme y est déchaîné, et des riffs mélodiques sournois viennent s’y greffer, répétés de manière hypnotique. On sent planer l’aura des vieux Norvégiens, mais avec réussite. « Classique » ne veut pas dire « inefficace », et bien au contraire « Astral Vanity » est un modèle du genre, accélérant encore plus le rythme sur la deuxième minute. PURE est doué pour faire du black à l’ancienne et il met un bon coup de pied au cul.
Mais il a d’autres cordes à son arc et aime ralentir. Il le fait légèrement sur les titres déjà cités, mais plus abondamment sur deux morceaux en particulier qui se démarquent par leur mid tempo et trahissent l’identité du compositeur. L’unique membre de PURE est... Ormenos ! « Ormequoi ? ». Ormenos ! Le gars derrière BORGNE, également batteur pour KAWIR ! Et si vous connaissez BORGNE, vous savez que le musicien aime les ambiances atmosphériques, qui vous injectent des images dans la tête et malaxent le cerveau lentement mais sûrement. Il triture bien le salaud ! C’est ce qui explique la durée des morceaux de ce Kingdom of Wrath. 10 minutes pour « The Red Moon », une invitation à l’introspection rappelant BORGNE mais aussi CSEJTHE. Un peu plus de 9 minutes pour « Imara », qui commence par une longue introduction acoustique de près de deux minutes avant de laisser place à des accents dépressifs.
Les 45 minutes de l’album sont maîtrisées. Le talent est là. Ormenos avait envie de s’éloigner un peu de ce qu’il fait habituellement avec BORGNE, en étant plus brut et agressif, mais sans se renier totalement, et en gardant donc des éléments atmosphériques et déchirants. L’équilibre est malin et l’on passe un bon moment. Seul le dernier titre est un peu moins bon... L'album reste quand même bien conseillé !
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