«
Everything Belongs to Death », « Tout appartient à la Mort » ou, pour le dire de façon plus exacte, « Tout appartient au groupe
DEATH ». Il faut dire que la pochette ne laisse que peu de place au doute : tu prends l’illustration de
« Leprosy » à laquelle tu adjoins le logo vert de
SKELETAL REMAINS qui ornait «
Beyond the Flesh » (l’illustrateur est sans surprise le même), et tu as déjà une bonne vision globale de ce que proposent les Japonais de
PARASITARIO. La comparaison ne s’arrêtera d’ailleurs pas aux seuls aspects visuels, oui tout cela manque de prime abord de personnalité mais ce n’est pourtant pas un argument que je retiendrai à la défaveur du groupe.
Pour tout de même situer un peu la formation, son existence est assez récente puisque le premier single, «
Goreism », ne remonte qu’à 2018. Depuis, ce n’est pas moins de trois EP, quatre démos et un album live qui ont été mis sur le marché, tous ces efforts se trouvant aujourd’hui récompensés par la sortie d’un premier LP chez les Allemands de
F.D.A. Records, choix assez logique quand on sait que ce label a abrité
MORFIN pour son
« Consumed by Evil » ainsi que
SKELETAL REMAINS lors de
« Condemned to Misery », le fait que je fasse référence à ces deux groupes n’étant pas anodin compte-tenu de la grande proximité stylistique de
PARASITARIO.
Vous l’aurez donc compris, nous sommes là dans un registre hautement référentiel dont la datation
metal se situerait entre 1988 et 1991, avec de très grosses références, outre à
DEATH évidemment, à des albums clés tels que
« Consuming Impulse » ou «
The Rack ». Et en termes d’hommage, rien n’a été oublié : de la production aux tempos, des riffs aux solos, du type de chant à l’atmosphère générale, les dix titres arrivent directement du passé, pour le meilleur… et uniquement pour le meilleur. Clairement, ce «
Everything Belongs to Death » me met exactement la même claque que mon premier contact avec «
Beyond the Flesh », un côté vieux
thrash metal en plus. Autrement dit, ce genre de
death, tu le connais par cœur, tu n’as plus rien à en apprendre, il ne te surprendra plus jamais et pour cause, cela fait, vingt ans, trente ans qu’il t’accompagne au quotidien. Pourtant, il y en a encore des mecs qui parviennent à rallumer la flamme, « on a vu souvent rejaillir le feu d’un ancien volcan qu’on croyait trop vieux », dont la détermination sans faille à faire vivre un style a pour conséquence que l’auditeur passe aisément sur l’absence totale d’originalité, se contentant d’apprécier la maîtrise et se glissant dans cet univers avec la même délectation que dans des pantoufles sur mesure.
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