The Old Dead Tree - The Perpetual Motion
Chronique
The Old Dead Tree The Perpetual Motion
En 2003, The Old Dead Tree avait fait la sensation en sortant leur premier album The Nameless Disease, qui avait surpris tout le monde car comportant un surplus de maturité pour un premier album. A peu de choses près, ce fut un coup de maître. Rebelote cette année, soit deux ans après. Ce Perpetual Motion a tout pour plaire : expérience, sentiments, production au top, et compositions peaufinées. Mais est ce seulement assez pour pondre un bon disque ? Il faut croire qu’avec The Old Dead Tree, la réponse est oui.
Malgré ceci, un petit problème (de taille) se pose au chroniqueur : que remplir dans le champ « style » ? Bon c’est vrai, au fond, l’étiquette importe peu, mais il faut bien donner une idée de la direction musicale empruntée par le groupe aux nouveaux venus. Emo Death Metal, ce mélange peut vous paraître farfelu. J’avais le choix entre « gothique » et « émotionnel », mais quelque chose en moi me soufflait que « gothique » ne mettrait pas le groupe en valeur. Mais j’ai choisi « Emo » car je trouve que la démarche se rapproche effectivement des autres groupes d’emo : des alternances de passages chantés, emplis de sentiments, et de passages plus burnés, carrément Death, très puissant.
Je viens de définir grossièrement la musique de The Old Dead Tree. En parler plus en détails, mais impossible, pour une seule et bonne raison : c’est un album qui se ressent avant tout. Prenez un disque d’Anathema, par exemple. Vous ne pourrez pas parler bien longtemps de leur technique, car c’est une musique où tout se base dans les sentiments. Et bien avec The Old Dead Tree, c’est la même chose. La voix de Manuel Munoz est éblouissante, et beaucoup mieux contrôlée que sur The Nameless Disease. Les passages Death sont également bien plus puissants que sur le premier album, moins « Black » si j’ose dire, plus lourd. Les compositions en générales sont également plus réfléchies, plus intelligentes : bon nombre d’arrangements, signe d’une application certaine sont présents sur cet album, comme quelques mélodies bien senties, et non remarquables aux premiers abords. Autrement, comment chroniquer cet album sans évoquer la production ? Puissante et précise, elle donne une nouvelle dimension au groupe, ce qui péchait plus ou moins sur The Nameless Disease car pas assez homogène.
En y réfléchissant, je ne saurai dire de The Nameless Disease ou de The Perpetual Motion lequel est le meilleur. The Perpetual Motion est moins linéaire, moins répétitif, plus puissant, mais je trouve que le travail au niveau des émotions est préférable sur The Nameless Disease. Manuel ne se retenait pas, et laisser véritablement exploser sa tristesse ou sa joie. A présent, à vous de vous faire une idée.
| Krow 29 Août 2005 - 1912 lectures |
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