À Boston, dans le
met sa chaussette (j’ai douze ans d’âge mental), il existe depuis 2016 un obscur groupe de
black speed metal dont
AxGxB vous avait déjà parlé à l’époque de l’EP
« Storm of Witchcraft » :
MALLEUS. Brrrrr, elle ne fait pas peur cette maison abandonnée au milieu des bois qui illustre le premier LP «
The Fires of Heaven » ? Cela ne serait-y pas la demeure hantée du
Projet Blair Witch ? Ou le refuge moisi des anti-héros de
The Witch ? Ou n’importe quelle barraque pourrie d’anachorètes bouffeurs d’enfants, suceurs d’urètres et violeurs de chèvres (l’ordre est interchangeable) ?
Agrougrou je suis méchant ! Eh oui Nicolas, c’est bel et bien
Armageddon label qui abrite cette vilaine ode à la sorcellerie, une enseigne qui ne pense certainement pas que
Bruce Willis nous sauvera en faisant exploser une météorite dans l’espace. Putain de
Michael Bay, fallait-il vraiment que tu salisses ainsi le combat qui doit se tenir lors de la parousie du Christ ?
Bon, il s’agirait peut-être de parler un peu de ces huit compostions. Il est nécessaire de se les offrir ou non ? On veut savoir, la paye est sur le point de tomber (au moment où j’écris ces lignes), le disque est disponible en vinyle donc qu’en est-il pour les collectionneurs et les puristes ? Eh bien il me semble clair que si l’on est en recherche à la fois de versions
over speed du
thrash metal ancestral (début des 80’s) genre
« Kill’em All » forniquant comme un bouc libidineux avec ce bon vieux
CELTIC FROST, voire un peu de
BEWITCHED lorsque la formation s’essaye à des choses plus mélodiques, ce disque assouvira tous les désirs les plus inavouables. Sans compter qu’avec des compositions telles que « Awakening » (huit minutes) et « Mourning War » (neuf minutes), les Américains parviennent à développer des ambiances encore plus guerrières et ritualistes, la globalité stylistique me semblant finalement bien éloignée de cette cahutte qui, à bien y regarder, pourrait aussi bien être celle de
Charles Ingalls qui s’en revient de la coupe de quelques bûches, histoire de passer l’hiver au chaud. Me concernant, j’offre une belle fraise à ma chienne dès qu’elle aboie (c’est cadeau, je vous laisse trouver le contrepet).
En synthèse, si l’écoute m’amène à me questionner sur la bonne adéquation entre les éléments visuels et musicaux, il reste que je suis plutôt séduit par la qualité de cet album qui sait parfaitement alterner des morceaux de purs
speed black certes peu originaux mais hautement efficaces avec des compositions plus raffinées, surtout sur la fin, démontrant s’il le fallait que
MALLEUS a de la matière grise et qu’il sait s’en servir à bon escient. Rien de totalement transcendant donc mais voilà un premier LP parfaitement efficace, atemporel, évidemment ancré dans ses références mais cependant en mesure de les transcender pour notre plus grand plaisir.
Enfin, toute personne ne supportant pas les voix de Carabosse évitera cette sortie comme la peste mais, pour ma part, j’y trouve suffisamment d’arguments convaincants pour conclure sur une impression largement positive. Reste encore à voir si la formation sera en capacité de durer et de nous offrir des sorties encore meilleures, peut-être plus personnelles et… Putain il faut que je vous laisse, des senteurs d’ail et de viande grillée entrent par ma fenêtre, la sorcière qui me sert de voisine doit être en train de préparer un nouveau-né à la broche. Tchao !
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