Il n’y a rien de plus prévisible qu’un album d’
ARKONA, et pourtant il n’y a rien de plus jouissif que de découvrir de nouvelles compositions de ces Polonais.Mais qu’est-ce que c’est bien quand même ce black metal ultra agressif qui baigne dans des mélodies presque outrancières. À chaque fois je suis soufflé par le résultat et je remercie l’enfer de nous avoir envoyé une formation capable à ce point de fondre les envolées de guitares et de claviers à la fureur galopante de la batterie et des vocaux.
2024, et
ARKONA est toujours au top. Il est parmi nous depuis pourtant trente années. Certes, il y a des périodes de creux mais il n’a jamais vraiment disparu. Le premier album est paru en 1996 pour un run de 4 offrandes jusqu’en 2003. Rien à jeter. Les 10 années qui ont suivi ont été un peu plus compliquées, avec des splits et des compilations qui ne faisaient que nous titiller et qui nous ont bien fait languir. Puis
Chaos.Ice.Fire a subitement surgi en 2013, reprenant la formule du groupe sans beaucoup de changements. La fureur, les éclaircies magistrales... Le groupe a ensuite pris une nouvelle vitesse de croisière d’un album tous les trois ans.
Lunaris en 2016,
Age of Capricorn en 2019. Une belle lancée qui ne s’est pas poursuivie ensuite et c’est le double qu’il a fallu attendre pour enfin se repaître de ce
Stella Pandora, 8ème album.
Et c’est évidemment une nouvelle mandale en pleine poire. 6 morceaux qui atteignent tous plus de 7mn, 9 pour le plus long, et qui offrent 47 minutes de déferlements de rage et de passages orchestraux qui évoquent l’espris de conquête, l’héroïsme mais aussi la tragédie. Et si les synthés apparaissent une nouvelle fois à des moments charnières de chaque composition, sans devenir omniprésents, ils sont à quelques reprises accompagnés de chœurs féminins discrets du plus bel effet. Et alors tous les éléments sont impeccablement à la bonne place et ils permettent comme toujours d’effleurer la perfection. Car que dire de négatif ? Rien, absolument rien n’est de travers sur ce
Stella Pandora et je me risquerai même à la placer en troisième ou quatrième position dans la carrière sans faille des Polonais.
Bravo au groupe, mais bravo avant tout à Khorzon, le seul membre fondateur encore en place. Il montre qu’il porte l’identité d’
ARKONA et que sa flamme n’est pas prête de s’éteindre. Il se charge de la composition, des guitares et des orchestrations. La batterie revient à Zaala depuis 2016, la basse et les vocaux à Drac de
MYSTHERIUM depuis la même année, et des parties de guitares ont été confiées à Kaamos de
CANCERFAUST. Membre depuis 2021, ce dernier apparaît donc pour la première fois sur un album de l’un de mes groupes fétiches.
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