Death Mechanism - Necrotechnology
Chronique
Death Mechanism Necrotechnology (Démo)
Ce qu'il y a de bien en général avec les groupes de métal c'est que comme c'est une musique très codifiée où l'image compte pour beaucoup, on sait souvent dans quel genre évolue un groupe rien qu'en regardant ses photos. Croix renversées et maquillages de pandas? Black métal. Gros méchants les bras croisés directement venus du Paléolithique? Death métal. Cheveux longs, rasés de près, pantalons en cuir ou moule-burnes bicolores à la Obélix? Heavy métal. Concernant nos amis italiens de Death Mechanism, le problème est tout aussi simple: ceintures cloutées, jeans ou collants moulants achetés en solde durant la dernière décennie, tennis blanches à grosses languettes qui dépassent, t-shirts de Sodom, vestes à patches délavées, c'est clair les mecs font pas du néo. Et si vous n'avez toujours pas deviné, je vous le dis, Death Mechanism fait du thrash, et pas le plus moderne.
Le groupe se forme en 1997 sous le nom de O.D.O. (pour Odio, Distruzione, Orrore, c'est à dire Haine, Destruction et Horreur pour les non-ritaux) et sort une démo en 2002. Réduits à trois, leur nom devient Death Mechanism en 2003 avec une nouvelle démo en poche. C'est en 2004 que nous arrive Necrotechnology, démo 4 titres de thrash/death old-school qui va droit au but.
Droit au but c'est le moins que l'on puisse dire puisque ces Italiens ne s'embarrassent d'aucun superflu et envoient la sauce comme au bon vieux temps. Rythmiques rapides typiques, riffs tranchants typiques, voix de merde typiques, quelques breaks typiques pour reposer les bras, paroles typiques sur la mort, la guerre et les technologies destructrices des humains, et oui ça fait beaucoup de typiques mais Death Mechanism c'est exactement ça, du thrash old-school typique, dans la veine d'un Kreator des débuts. Si on aime comme moi le genre, difficile de ne pas apprécier puisque pratiquement tous les ingrédients sont là, mis à part les quelques soli ridicules aussi brefs qu'une branlette d'éjaculateur précoce sur le tournage d'un film de boules. En plus, rien à redire sur la production!
Alors bien sûr tout ça n'apporte rien de nouveau, les quatres titres que nous proposent les Transalpins ne changeront pas la face du monde et moins d'un quart d'heure ça fait court comme disait mon ex. Mais ça a le mérite d'être efficace et entraînant, ça s'écoute d'une traîte et on se prend même à appuyer sur repeat. Et des fois, faut pas en demander plus!
| Keyser 29 Octobre 2005 - 1277 lectures |
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | "moins d'un quart d'heure ça fait court comme disait mon ex" LOL ! |
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29/10/2005 14:37