Casketgarden - Open The Casket, Enter The Garden
Chronique
Casketgarden Open The Casket, Enter The Garden
Les groupes Hongrois ne courent pas les rues, et le peu qui soit arrivé jusqu’à mes oreilles n’augurait jamais rien de bon (Y-Wolf en tête, dont la chronique que j’ai réalisé à l’époque a sûrement été réalisé au lendemain d’une cuite monumentale, mais passons..). Fort heureusement, chaque contrée a toujours un jour ou l’autre son petit moment de gloire, et nul doute pour moi que Casketgarden pourrait en être le principal initiateur.
« This Corroded Soul of Mine », leur premier album sorti en 2003, m’avait bluffé par son mimétisme impressionnant avec le At The Gates de l’époque “Terminal Spirit Disease”. Mêmes mélodies à la fois belles et mélancoliques, un champ lexical très similaire au niveau des paroles, un chanteur dont le cancer des poumons atteignait sa phase terminale… et pourtant, malgré cet esprit « copie carbone » qui s’en ressentait, Casketgarden restait une excellente découverte que je prend toujours plaisir à réécouter 3 ans après. L’écoute de son successeur « Open the Casket, Enter the Garden » m’apparaissait donc comme tout particulièrement plaisante, histoire de voir dans quelle mesure le groupe avait pu se développer et de démarquer de son influence majeure de l’époque.
Dans l’absolu, Casketgarden n’a pas modifié grandement sa recette, et At The Gates reste encore et toujours le nom le plus évocateur qui vienne en tête. Simplement, comme je l’ai déjà dit et le répéterais sans soucis, les Hongrois sont dignes de la relève du groupe mythique, et ont su s’inspirer dignement de l’héritage de ce grand groupe sans en dénaturer l’essence.
Si les riffs sont très significatifs d’une certaine scène Suédoise du milieu des années 90, Casketgarden emprunte aussi désormais beaucoup au thrash pur et dur, renouvelant ainsi quelque peu son fond d’influences originelles. Les mélodies ont toujours la même délicatesse, et ne sont toujours usés qu’à bon escient, sans abus aucun et ne dénaturant pas la puissance brute de la musique. Concernant ces fameuses mélodies, l’esprit « fin du monde » de « Terminal Spirit Disease » transparaît souvent chez Casketgarden, au travers de passages mélodiques beaucoup plus sombres qu’à l’accoutumée, tel le refrain de « Why the Vultures cry ? », la fin de « .. Alone as God » ou bien encore « Poisonvein 1010011010 ». On est définitivement à des années lumières d’un Death mélodique joyeux et plein d’entrain à la In Flames..
« Open the Casket, Enter the garden » confirme les espoirs que j’avais formulé sur ce jeune groupe Hongrois aux influences marquants d’un profond sens du bon goût. L’élève ne dépasse pas le maître, mais ne fait pas non plus tache au milieu des grands noms s’étant eux aussi appropriés ce même héritage, si ce n’est que Casketgarden est parfois extrêmement proche de l’essence même d’At The Gates…
| Chri$ 3 Avril 2006 - 1758 lectures |
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3 COMMENTAIRE(S)
citer | NORDDD 03/01/2011 21:59 | note: 7.5/10 | Perso, même si j'aime bien, car ils ont des titres sympa à leur répertoire, je pense que ce groupe aura un statut d'outsider, la seconde zone, un peu (sans être méchant) les At the Gates du pauvre, à moins d'un miracle en 2011 pour un opus carton, mais je n'y crois pas trop, car c'est le genre de groupe à sortir des albums version demi teinte ! à suivre donc . |
citer | Je viens de découvrir avec le thrashoquizz, sérieux ça dépote bien ça pour des petits hongrois là! C'est déjà mieux que Ektomorf |
citer | Yeah Magyar powa!
Très efficaces en tout cas les mp3! m/ |
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3 COMMENTAIRE(S)
03/01/2011 21:59
15/08/2007 23:26
03/04/2006 20:50
Très efficaces en tout cas les mp3! m/