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Saturnus - Veronika Decides To Die

Chronique

Saturnus Veronika Decides To Die
Il aura fallut patienter 6 longues années, voir de maintes fois la sortie d'un potentiel nouvel album repoussée, essuyer les frayeurs d'un split et voir le groupe transformer la moitié de son line up (partie fonder The Loveless, groupe de rock atmosphérique) pour voir Saturnus (faisant désormais partie de Firebox, pour 3 albums) nous offrir enfin un nouvel album. Le groupe a toujours eu une image d'outsider dans la scène doom, chose dont les membres ne se cachent pas mais qui est en passe de changer, déjà avec sa signature sur un label assez important, mais surtout en écoutant ce cru 2006, que les fans comme moi attendaient comme le messie...

Alors après avoir explorer les méandres d'un doom death couinant gorgé d'atmosphères folk et bucoliques sur son premier album, et avoir frôlé le rock teinté d'une aura crépusculaire et reposante sur Martyre en 2000, qu'ont les danois à nous proposer sur ce nouvel opus ? Sauront-ils encore nous surprendre et nous toucher au plus profond, avoir avoir sorti deux albums uniques en leur genre ? Et bien oui et non...

Veronika Decides To Die est un bon album de doom death mélancolique, voir très bon, mais privé de l'originalité et de la magie qui faisaient de ses deux grands frères des chefs-d'œuvre. C'est un peu comme si l'album venait de n'importe quel autre groupe, il aurait été totalement culte, mais de Saturnus, on était en droit de s'attendre à du parfait. Les mélodies sont certes travaillées et inspirées, mais je ne sais pas, il manque quelque chose; un petit je-ne-sais-quoi qui rend le tout un peu trop classique.

Mais Saturnus reste Saturnus, et le feeling est toujours là; la musique se limite à un doom death mélancolique mais reste toujours très riche, variée et prenante. Le groupe laisse le temps à l'ambiance romantique de s'installer (les morceaux ne descendent pas en dessous de 5 minutes), les guitares semblent pleurer les notes, les compos évoluent d'un doom metal à la fois lourd et mélodique à un style plus proche d'un Paradise Lost (Murky Waters, Pretend) qui rappellera presque Martyre.

L'album s'ouvre sur un magnifique titre de 11 minutes, I Long, valant à lui tout seul l'achat de l'album. Ce morceaux confirme d'ailleurs que Saturnus se complait dans des mélodies tristounettes frisant avec le cucul, mais sans tomber dans le panneau (on appelle cela le talent, je crois...); on retrouve les magnifiques intros au piano (que je vous déconseille si vous venez de vous faire larguer), les rythmiques lentes et suaves, et les longues complaintes de guitares qui se terminent en harmoniques dont la beauté est proportionnelle au frisson qui parcours la colonne vertébrale. Comme toujours avec Saturnus, les sentiments qui se bousculent dans la tête lors de l'écoute tiennent aussi bien de la rêverie, d'un certain sentiment de quiétude (All Alone, avec son ambiance bucolique et son solo digne de Scorpions), que de la tristesse la plus profonde (Descending). L'interprétation des autres titres dépendra de l'humeur de la personne qui écoutera l'album.

Pour ce qui est de l'artwork, c'est Travis Smith qui s'en est occupé, mais je dois avouer qu'il à fait largement mieux, car le visuel de Veroika Decides To Die est vraiment quelconque. Les textes sont assez jolis et bien écrits, frisant avec le niaiseux romantique au même titre que les mélodies. Autre point un peu décevant, les vocaux : identique à Martyre, alternance de growls, de vocaux parlé - je le concède, assez touchants - et le chant semi beuglé.

Pour finir, et bien ce nouveau Saturnus ne m'a qu'à moitié déçu; je n'ai pas retrouvé le même plaisir d'écoute que sur les précédentes oeuvres, mais reste très agréable à écouter. L'album est plus classique, mais possède toujours cette ambiance romantique et ce feeling très touchant et cette sensibilité dont seul Saturnus a le secret.

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Saturnus
Doom metal mélancolique
2006 - Firebox Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (3)  7.5/10
Webzines : (20)  7.77/10

plus d'infos sur
Saturnus
Saturnus
Doom mélodique - 1993 - Danemark
  

écoutez
tracklist
01.   I Long
02.   Pretend
03.   Descending
04.   Rain Wash Me
05.   All Alone
06.   Embraced By Darkness
07.   To The Dreams
08.   Murky Waters

Durée : 59 min.

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