Pestilence - Obsideo Chronique
Pestilence Obsideo
Commençons par les bonnes nouvelles. Ça sera toujours ça de pris vu qu’en ce qui concerne PESTILENCE, il n’y en a pas eu pléthore depuis leur reformation en janvier 2008. La première étant qu’avec « Obsideo », les Hollandais ont redressé la barre après « Doctrine », probablement l’un des pires albums qu’il m’ait été donné d’entendre en dix ans. Une ignoble purge dont il n’y avait à retenir que la bonne prestation du jeunot Yuma Van Eekelen derrière les fûts. Lucide, le successeur de Peter Wildoer a filé chez EXIVIOUS sans demander son reste, imitant un Jeroen Paul Thesseling dont on se demande encore pourquoi il a lâché OBSCURA pour embarquer dans cette galère. La seconde, c’est que j’y ai bien cru dix minutes au retour du PESTILENCE que j’aime, celui de « Testimony Of The Ancients », ses soli racés et mélodiques contrastant avec la sècheresse rythmique et vocale imprimée par le commandant Patrick Mameli.
Toujours seul maître à bord, Mameli se remet (ouf!) à chanter de façon classique et le second Uterwijk reprend enfin des couleurs. Des leads décentes, des riffs thrash death plaisants et du rythme, savamment imprimé par un contremaître expérimenté de la scène extrême (Dave Haley, passé chez PSYCROPTIC et actuel BLOOD DUSTER). Sans être géniales, les trois premières pistes sont défendables, surtout « Displaced » et son trait d’union réussi entre le PESTILENCE de « Testimony » et « Spheres », claviers à l’appui. Moins inspirées mais pas désagréables, « Obsideo » et « Aura Negative » ont le mérite d’entretenir l’illusion. La production, signée Mameli himself, est à peu près la même que celle de « Doctrine », à savoir plus sèche que celle du surproduit « Resurrection Macabre » (on t’aime quand même, Jacob Hansen !). Bref, jusqu’à la redondante mais passable « NecroMorph », ça va à peu près. Puis survient « Laniatus », ses montées de gammes pénibles et ses leads tire grimaces à contre courant. Le début de la fin. Comme sur « Doctrine », l’adjonction de blasts ne cache pas la misère des riffs servis par Mameli, toujours pas guéri de l’épisode C-187. Ça saccade donc. A outrance, avec un systématisme précipitant la deuxième moitié de l’album droit vers les récifs (« Distress », « Soulrot »), malgré la bonne volonté de matelots tentant de sauver ce qui peut l’être. Las, de « Saturation » à « Superconscious », plus rien ne fonctionne. Aveuglé par son assurance, Mameli saborde une nouvelle fois le navire PESTILENCE.
Quand je pense que certains se plaignent du retour de CARCASS avec leur pourtant très bon « Surgical Steel » ! Remettons les choses en perspective. Le PESTILENCE post « Spheres », ça a donné quoi ? Trois albums, trois tôles. Ni le retour du fidèle Patrick Uterwijk, ni la succession de guest stars de luxe (en vrac, Tony Choy, Tim Yeung, Stefan Fimmers) n’ont réglé le problème Mameli, qui s’acharne ad nauseam à maltraiter sa création dans des proportions frôlant l’intolérable. Bien sûr, en tant que co-fondateur du bestiau avec Randy Meinhard, c’est son droit le plus strict. Comme celui des fans de la première heure de faire abstraction d’un PESTILENCE Mark II qu’on souhaiterait renvoyer par le fond, et à jamais. DONNEZ VOTRE AVIS Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer. 9 COMMENTAIRE(S) citer | Vu en live hier, et c'était vraiment pénible. Ils se la pètent avec des guitares à huit cordes et basse à sept, pour faire un truc hyper monotone, sans une once de groove, et sans riffs discernables. Batterie terriblement binaire, pratiquement toujours le même rythme. Bref, totalement chiant et désagréable à l'oreille.
Je ne regrette cependant pas de m'être déplacé, parce qu'en première partie Ancient Ascendant et Massacre m'ont bien botté le cul. | citer | La purge pour moi. J'avais évité les 2 précédents vu les critiques, j'ai essayé celui-ci... Putain mais c'est tout le temps tout de traviole ?! Du retors, du poussif, du visqueux... Et puis tout le temps la même formule, sans jamais réussir à nous accorcher vraiment. Je ne sauverais même pas les soli, toujours dissonants et en complet décalage avec la trame mélodico-rythmique du morceau (OK sur un morceau, pour faire "j'me la pète et je tente de sortir des sentiers battus", mais systématiquement c'est chiant). Pour le coup, et contrairement à toi, je trouve que seul "Laniatus" essaie de nous brosser un peu plus dans le sens des poils, et passe un peu mieux. Et sinon en effet, le synthé sur "Displaced" (et "Transition") nous apporte fugacement qq bons souvenirs... Mais pas assez pour ne pas avoir envie de tirer la chasse ! | citer | Oui je ne comprends pas trop cette chronique non plus.
je suis pestilence depuis malleus et ce nouveau cd ne ressemble qu'a du...ben pestilence.alors qu'attendre de plus que petilence fasse du pestilence? je ne vois pas bien...
les morceuax rapides facon "horror detox" manquent un peu trop en revanche je trouve...leur face thrash est tombée aux oubliettes mais je trouve qu'obsideo est neanmoins un tres bon disque. | citer | Il passe tout seul chez moi aussi. | citer | LeMoustre a écrit : Ho, ho, je te trouve bien dur, je pense qu'il est plutôt bon, cet album. Bien supérieur aux deux précédents, c'est sûr; Quelques moments forts, de beaux soli, des titres rapides, et la touche Pestilence bien présente.
Tant mieux si tu aimes! Perso j'attends bien plus de Pestilence (ou plus rien désormais) qu'un simple patchwork de leurs influences passées et présentes. Et je persiste à penser que Mameli fait dans la facilité | citer | LeMoustre 19/11/2013 08:07 | | Ho, ho, je te trouve bien dur, je pense qu'il est plutôt bon, cet album. Bien supérieur aux deux précédents, c'est sûr; Quelques moments forts, de beaux soli, des titres rapides, et la touche Pestilence bien présente. | citer | Perso, je m'arrête à "Consuming impulse" qui reste une putain de tuerie de malade !
J'essaierai quand même... | citer | J'en discutais hier soir avec deux potes qui l'ont plus apprécié que moi, sans crier au chef d'oeuvre pour autant. Je suis peut être sévère, essaye toujours mais pas être capable de sortir un bon album en trois tentatives, je trouve ça hallucinant pour un groupe de ce calibre. | citer | Merde !! A ce point ? J'avais bien aimé le titre en écoute pourtant... | AJOUTER UN COMMENTAIRE | Death Metal Technique 2013 - Candlelight Records notesChroniqueur : | 4/10 | Lecteurs : | (7) 7/10 | Webzines : | (30) 6.4/10 |
plus d'infos sur | Pestilence Death Metal Technique - 1986 - Pays-Bas | | |
tracklist01. | Obsideo (04:00) | 02. | Displaced (03:17) | 03. | Aura Negative (03:38) | 04. | NecroMorph (03:17) | 05. | Laniatus (03:09) | 06. | Distress (03:53) | 07. | Soulrot (03:22) | 08. | Saturation (03:07) | 09. | Transition (03:08) | 10. | Superconcious (03:27) | Durée : 34:18 |
|
9 COMMENTAIRE(S)
12/05/2014 16:27
Je ne regrette cependant pas de m'être déplacé, parce qu'en première partie Ancient Ascendant et Massacre m'ont bien botté le cul.
29/11/2013 12:26
21/11/2013 14:35
je suis pestilence depuis malleus et ce nouveau cd ne ressemble qu'a du...ben pestilence.alors qu'attendre de plus que petilence fasse du pestilence? je ne vois pas bien...
les morceuax rapides facon "horror detox" manquent un peu trop en revanche je trouve...leur face thrash est tombée aux oubliettes mais je trouve qu'obsideo est neanmoins un tres bon disque.
19/11/2013 17:09
19/11/2013 13:41
Tant mieux si tu aimes! Perso j'attends bien plus de Pestilence (ou plus rien désormais) qu'un simple patchwork de leurs influences passées et présentes. Et je persiste à penser que Mameli fait dans la facilité
19/11/2013 08:07
16/11/2013 21:28
J'essaierai quand même...
16/11/2013 18:38
16/11/2013 17:33