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Nervochaos - Quarrel In Hell
Chronique
Nervochaos Quarrel In Hell
Qui le soir dans son lit ne s'est jamais posé les questions fondamentales auxquelles l'homme n'a encore jamais répondu, telles que : « La guerre nucléaire est-elle réellement un problème pour l'environnement ? », « Manger sain ne nuit-il pas à la santé de l'Etat ? », «Les droits de l'homme ne sont-ils pas un frein au monde libre ? », ou encore « Les communistes sont-ils vraiment des êtres humains ? » ? Chez Thrashocore nous n'avons pas la réponse à toutes les questions, mais seulement à une seule : « Est-il possible de concevoir quelque chose de plus plat que Jane Birkin passée sous un rouleau compresseur ? », et vous la trouverez, très chers lecteurs et lectrices, dans les lignes qui suivent.
Nervochaos est un groupe Brésilien de son état, qui comme tous les groupes brésiliens veut copier les groupes des pays développés où l'on n'a pas besoin d'un gilet pare-balles pour sortir dans la rue, et donc fait du death metal. Maintenant, faire du death metal aussi bien que leurs compatriotes The Ordher ou Rebaelliun, c'est une autre paire de manches, mais ce n'est pas grave, puisqu'au moins ils en font.
Alors on ne va tourner autour du pot (de chambre en l'occurrence) plus longtemps, Nervochaos fait partie de la catégorie de ces groupes qui fort de l'influence des grands noms, s'essayent à un style sans avoir les moyens d'atteindre le niveau requis. Faute d'un niveau technique suffisant, et lucides sur cet état de fait, ils se contentent alors de refaire les seuls passages qu'ils arrivent à jouer, à savoir les breaks et les mid tempos, en cachant le tout sous une bête étiquette « old school ». Forcément, ça donne une musique des plus ennuyeuses, et c'est un énorme euphémisme. L'impression d'écouter un album de death metal fait par les pensionnaires de l'hospice de Sao Paulo nous maintient en sommeil tout au long de ce Quarrel In Hell, et ce ne sont pas des solos tout aussi peu originaux qui vont venir sauver l'album du naufrage. Tout au plus peut-on reconnaître au groupe que l'ensemble est joué correctement, quoique de manière quelque peu rugueuse en ce qui concerne le guitariste ; mais vu que le niveau de difficulté frise le zéro, c'est l'inverse qui aurait été vraiment inquiétant.
Très honnêtement, je ne vois pas ce qui pourrait plaire dans ce Quarrel In Hell, car ce ne sont pas les interventions de Alex Camargo de Krisiun, John McEntee de Incantation (et patron d'Ibex Moon, qui nous avait habitué à mieux), Emperor Magnus Caligula de Dark Funeral, Wrath Sathariel Diabolus et Sanguine Mapsama de Averse Sefira, ainsi que Barney de Napalm Death, toutes noyées dans l'énorme masse de médiocrité soporifique qu'est l'essence du groupe, qui changeront la donne.
Pour tout vous dire, quand j'ai passé certains morceaux en accéléré, ça sonnait même mieux, et l'ensemble se voyait même conféré un semblant d'énergie…
Passer en accéléré, voilà l'une des seules envies que procure ce déjà troisième album de Nervo Chaos. Les autres étant respectivement d'appuyer sur stop, puis open, puis de mettre un album défoulant pour oublier ces 48 minutes de supplice, incluant un morceau caché qui est une reprise de je-ne-sais-plus-qui mais que j'ai déjà entendu, et qui de toute façon n'est pas franchement meilleure que le reste de ce Quarrel In Hell.
Au moins un groupe aura t-il enfin réussi à faire plus plat qu'un discours de Ségolène Royal, et rien que pour ça on peut les remercier, car je ne croyais pas cela possible.
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