chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Sanctification - Black Reign

Chronique

Sanctification Black Reign
Death Metal suédois ? Qui m'appelle encore ? Groupe méconnu, il aura fallu 6 ans pour que Sanctification consente à sortir un successeur à son premier opus Misanthropic Salvation, les membres étant occupés par leurs groupes respectifs plus connus du commun des mortels, à savoir Aeon et In Battle (signés sur des labels imposants, respectivement Metal Blade et Candlelight). Sanctification renaît désormais sous l'épaule des Singapouriens de Pulverised Records pour enfin dévoiler sa seconde galette Black Reign aux invités de prestige : Emperor Magus Caligula (Dark Funeral), Peter Tägtgren (Hypocrisy) et Tony Laureano (liste de trois pages). Malheureusement le gros Tony ne pourra se libérer pour martyriser les fûts (tournée avec Dimmu Borgir) et sera remplacé par la brute fondatrice, Nils Fjellström (Dark Funeral, Aeon, In Battle).

Death Metal suédois donc ? Oui et non. Pour sûr Sanctification puise son inspiration dans des Grave (principale référence) et autres groupes death scandinaves des années 90 usant de riffs monolithiques distordus et écrasants, d'une rythmique pachydermique, d'un chant viril et d'une thématique typiquement death metal (mort, domination, guerre). Je pourrais donc vous renvoyer à ma précédente chronique sur l'arme de destruction massive Demonical (argh c'est si bon !) mais ça ne conviendrait pas du tout à ce Black Reign. Car contrairement à tous ses « revivals » brutaux et modernes de death suédois des années 90 (Vicious Art, Torture Division, Coldworker), Sanctification expose clairement son amour pour le metal de la mort en provenance de Floride. Le nom du groupe évoque déjà sa thématique anti-chrétienne à l'instar d'un Deicide, ce dernier se ressentant étonnamment dans les riffs ou le chant de Kristoffer. Tout comme Cannibal Corpse (autre groupe de chevet de Sanctification) d'ailleurs, la jouissive « Raw » étant plus que flagrante (les aboiements et les virées gutturales rappelant le massif Corpsegrinder). Les consultants « Senior » en death US sauront donc indéniablement retrouver leurs marques.

Définition parfaite du death metal, la dominante reste ainsi dans l'instinct primitif : ambiance poisseuse, méchante double (ce Nils est un vrai tueur), riffs de bûcherons soutenus par une production monstrueuse (studio Abyss) et paroles minimalistes clichées (mon dieu ce refrain sur « Hear This » : un vrai bonheur !). Aucun temps mort durant cette petite demi-heure malgré un léger relâchement en fin d'album, rattrapé par le tube « Storm » où maître Emperor Magus Caligula use à nouveau de son chant death mammouthesque (après le split du médiocre God Among Insects), très proche de celui de Kristoffer il faut l'avouer. Les fans d'Hypocrisy feront certainement une syncope sur le titre éponyme, les deux chanteurs du groupe (Peter et Caligula) s'échangeant les vocaux ! Il faudra d'ailleurs s'habituer au père Caligula, le bonhomme passant dorénavant grogneur officiel, Kristoffer ayant quitté le groupe.

Primitif et imparable, ce Black Reign devrait sans nul doute réconcilier les partisans du death metal US et ceux de Suède. Evidemment Sanctification n'aura franchement rien inventé mais pardi que c'est bon ! On attend avec impatience la suite, emmenée cette fois-ci par Emperor Magus Caligula, tout en espérant que Sanctification ne finisse pas comme God Among Insects !

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Sanctification
Death Metal
2009 - Pulverised Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  7.75/10
Webzines : (13)  7.06/10

plus d'infos sur
Sanctification
Sanctification
Death Metal - 2001 - Suède
  

écoutez
tracklist
01.   Thirst For Blood
02.   Black Reign
03.   Raw
04.   Eternal
05.   Hear This
06.   Dead Forever
07.   Flesh, Bone And Skin
08.   Trucido Christianese
09.   Storm

line up
parution
15 Mai 2009

Essayez aussi
Death
Death
Leprosy

1988 - Combat Records
  
Necrovation
Necrovation
Storm The Void / Starving Grave (EP)

2023 - Blood Harvest Records
  
Drawn And Quartered
Drawn And Quartered
Merciless Hammer Of Lucifer

2007 - Moribund Records
  
Abominated
Abominated
Traumatic Putrefaction

2023 - Godz Ov War Productions
  
Perdition Temple
Perdition Temple
The Tempter's Victorious

2015 - Hells Headbangers Records
  

The Burning
Storm The Walls
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique
Conquer or Perish European Tour 2024
Exhumation + Initiation + V...
Lire le live report
Evildead
Toxic Grace
Lire la chronique
Anthares
After the War
Lire la chronique
Void
Horrors Of Reality
Lire la chronique
Motocultor Festival 15
Griffon + Deicide + Inhumat...
Lire le live report
La photo mystère du 1 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Surgical Strike
24/7 Hate
Lire la chronique
The Hellectric Devilz
The Devilz Playground
Lire la chronique
Crushing Brain
Cenizas
Lire la chronique
Labyrinth
Unforeseen Consequences (EP)
Lire la chronique