In Thy Dreams - The Gate Of Pleasure
Chronique
In Thy Dreams The Gate Of Pleasure
Chez Thrashocore, certifié webzine metal de qualité (par nous-mêmes), nous essayons tant que bien de mal de chroniquer les discographies complètes afin de tendre le plus possible vers l’encyclopédie metal ultime (malgré des albums pas forcément folichons). C’est ça de travailler sur un site de prestige. Revenons sur celle des obscurs Suédois d’In Thy Dreams (comptant dans ses rangs des membres de Carnal Forge) je vous prie. Après un premier EP
Stream Of Dispraised Souls assez prometteur, à la manière d’un Gates Of Ishtar, In Thy Dreams va dévier de son death mélodique aux teintes black (typique « nineties ») pour un death/thrash sous acides. Le groupe (au line-up identique) quitte Wrong Again Records pour rejoindre un autre défunt label suédois renommé, War Music (Darkane, Eucharist, Dimension Zero ou encore Naglfar). Leur premier album
The Gate Of Pleasure (ou la porte de l’hôtel Carlton comme en témoigne le magnifique artwork) peut voir le jour.
Friands d’une musique progressive, aux compositions fouillées et aux titres de plus de 10 minutes : fuyez. A contrario, pour 35 minutes d’un At The Gates burné et sans chichis qui passent d’une oreille à l’autre et arrivent à titiller notre jambe ou nos cervicales : vous pouvez continuer votre lecture. Des salves de riffs death/thrash intenses à n’en plus compter, des mélodies transpirant Göteborg à des kilomètres, un chant criard poussant parfois dans les graves… In Thy Dreams n’aura clairement rien inventé et serait à placer dans cet amas de groupe de seconde zone de l’époque. Ce n’est pas totalement faux. Difficile de bien différencier chaque titre, la linéarité de la musique et l’originalité faisant grandement défaut… Les quelques expérimentations résidant uniquement dans la présence d’un clavier assez timide (comme sur l’EP) ou de l’intro au violon assez étonnante du déluge orgasmique « Probing Insanity ». Plutôt rageant au bout du compte car les musiciens n’ont rien de manchots et arrivent même par moment à sortir des passages plus que redoutables. Sans aucun temps mort, on retrouve en effet les tremoli glacials de leur début et des riffs annihilateurs qui vous traversent la carcasse sous une production atomique du studio Underground. Impossible de ne pas succomber aux riffs « bulldozer » éparpillés d’un « Into Infinity », « A Man Of Dreams, « Master Of Lies », « Blinded », « Fleeing Illusion » (présent sur l’EP) ou d’un « The Gate Of Pleasure » (j’en perds mon postiche à chaque démarrage). Des riffs malheureusement noyés dans d’autres nettement plus génériques et des compositions assez mal ficelées. Du coup un sentiment d’un gros bloc homogène aux quelques percées s’en dégage. L’efficacité émanant en prend pour son grade et bloque de peu un album qui aurait pu être bien meilleur.
En manque de death/thrash mélodique suédois pour décoller son ancien papier peint, le premier album d’In Thy Dreams devrait certainement te convenir. Mieux vaut mettre son cerveau en veille et laisser ses instincts primaires se nourrir de cette musique à l’originalité et la subtilité proches du néant. Rien de réellement marquant et c’est d’ailleurs peut-être pour cela que ce groupe n’est connu que par un public restreint. Le deuxième (et dernier) album
Highest Beauty ne changera pas la donne.
| Mitch 27 Octobre 2011 - 1520 lectures |
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | Tres bon album.... Juste pour corriger, ils n ont pas quitte wrong again mais le label à été dissout en fait en war music et regain records je pense.... War music prenant l ascendant musical je trouve mais pour se vautrer quelques années plus tard et se transformer en new hawen(naglfar encore et tjs, non exist et andromeda).... Sinon très bon album dans le genre,,,, |
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1 COMMENTAIRE(S)
31/10/2011 18:33