Pryapisme is back plus giboyeux que jamais et se prépare une nouvelle fois à déverser ses chats, ses Beats Electros, ses Blasts et ses samples sur le monde (la dernière fois c'était « J'ai envie de te claquer », maintenant ce sera « Vous avez payé le loyer ? »...). Après le plébiscite populaire qu'à été
« Hyperblast Super Collider » - premier dans vos albums de l'année, chers lecteurs -, l'arrivée de cette nouvelle sortie des Clermontois n'apparaît plus juste comme un outsider What The Fuck. Non, c'est presque en renouveau de l'avant-garde que nous accueillons tous ce « Futurologie », sorti une nouvelle fois chez Apathia Records. Onze titres donc, pour un total d'une vingtaine de minutes et un autre titre en cadeau qui est une version orchestrale de l'E.P dans son intégralité.
Youpi, youplaboum donc, « Futurologie » débute avec un premier titre de deux minutes qui instaure une ambiance à la Warhammer. Pas le 40K dont Ikea vous parle dans chacune de ses chroniques de Death Metal, non, celui de la deuxième édition dans la version JDR. Et puis, comme Warhammer, c'était cool mais pas assez, Pryapisme clôture son premier morceau introductif avec un petit passage Math-Rock qui rappelle un bon vieux Sleeping People. D'ailleurs, le Math-Rock semble être un style qui trouve une place de choix sur « Futurologie », puisqu'il reviendra encore faire quelques bisous, notamment sur la troisième piste. Rien à dire, écouter la formation, c'est toujours compliqué mais quand on est en plein dedans on a l'impression que tout est facile à assimiler et finalement très accessible. Pourquoi ? Parce que c'est bien fait et surtout parce que c'est catchy à bloc, parce qu'on retrouve dans chacune des pistes un passage complètement remuant qui fait le travail, par exemple sur le final de « IV », qui mêle aisément Electro et passage orchestraux à la Sigh Vs Dimmu Borgir.
Il serait trop long, trop fastidieux et très peu utile d'énumérer quels styles de musique Pryapisme aborde encore une fois dans ce nouvel album. Par contre ce qu'on peut tout de même remarquer assez vite c'est cette petite saveur Igorrr qui semble prendre une place un peu plus importante qu'auparavant, comme sur « V » où l'influence Breakcore / DnB se fait nettement ressentir, ça me parle un poil moins mais ne boudons pas notre plaisir puisque « Futurologie » défile dans la chaîne Hi-Fi d'une manière plus qu'agréable. L'effet de surprise présent lors des précédentes sorties s'est sûrement un peu atrophié également mais ce n'est pas franchement grave. On n'écoute plus Pryapisme pour dire « WTF ! C'est n'imp », mais simplement pour leur talent à marier des sonorités parfois amusantes, parfois violentes, parfois instaurant une ambiance originale et aussi parfois instaurant des samples complètement cons, du genre « Oh ! Joli coup, n'est-il pas ? » qui font toujours décrocher un sourire à l'auditeur !
J'ai quelques doutes sur la version orchestrale qui n'apporte selon moi pas grand chose à l'opus mais d'un autre côté, c'est plutôt une sorte de bonus sympathique qui fait passer la durée de cet EP à plus de quarante minutes. Pas de quoi crier au scandale donc ! Ce morceau a même un petit avantage en fin de compte, il confirme le fait que les onze autres morceaux doivent être écoutés comme un tout et non comme un best-of de Grindcore. C'est dans son aspect titre-fleuve-découpé que « Futurologie » se révèle. En résumé, c'est donc une nouvelle sortie de qualité pour les frenchys, de quoi asseoir encore un peu plus leur statut de groupe à suivre. Vingt-deux minutes, c'est court mais ça suffit amplement pour nous faire patienter – et saliver – en attendant un prochain album. Une sortie que les aficionados du combo doivent se procurer et que les curieux devraient débroussailler sans plus tarder...
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