Veil of Darkness - Nightmares in a Damaged Soul
Chronique
Veil of Darkness Nightmares in a Damaged Soul
Souvenez-vous, il y a quelques semaines, je m’émerveillais du retour de STRIBORG après 6 ans d’absence. Sin Nanna signait un retour sans faute, reprenant exactement là où il nous avait quittés. Eh bien l’homme a aussi décidé de réactiver son autre projet, VEIL OF DARKNESS, qui a été créé en même temps que STRIBORG en 1997, mais qui n’a jamais suivi le même rythme. Seuls deux albums ont vu le jour, l’un en 1997, l’autre en 2004. Onze années auront ainsi été nécessaires pour combler les fans de la formation... Les « éventuels » fans de la formation serait une formule plus adaptée, car VEIL OF DARKNESS est encore plus repoussant que son frère, surprenant et ouvrant grands les bras aux critiques et sarcasmes.
VEIL OF DARKNESS est profondément laid. Sa musique dark ambient est à se frapper la tête contre les murs. Les termes manquent pour la décrire. Les mots qui viennent à l’esprit sont « simpliste » ou « épuré », mais ils pourraient être encore pris dans un sens positif... La meilleure description passe alors par la comparaison. Peut-être avec WOLD, pour l’impression que tout est improvisé et enfanté par des poussées de folie. Mais au contraire de WOLD, VEIL OF DARKNESS joue au ralenti. C’est WOLD joué par NORTT en quelque sorte... C’est de l’industriel poisseux et lent qui fait aussi fortement penser à une formation hexagonale : AMAKA HAHINA ! La ressemblance est évidente et un exemple devrait convaincre.
Ils sont tout aussi dérangés l’un que l’autre. Et manifestent leur folie de la même manière. Leurs expérimentations ont un goût acre, mais alors que les Français parvenaient à transmettre un mal-être et un malaise, VEIL OF DARKNESS entraine plutôt l’ennui et la lassitude. Il faut avoir du courage pour s’enfiler sans broncher les 11 minutes de « Nightmares in a Damaged Soul », titre qui enchevêtre des sons sans âme indéfiniment, laissant s’exprimer quelques cris de douleur en arrière plan. Il sera tout aussi dur de trouver un intérêt aux 13 minutes spatio casse-couilles de « Paranormal Planet ». Le concept de musique lui-même aurait tenté de se suicider en écoutant le résultat.
Les cinq morceaux sont du même tonneau, et il faudra avoir de très grands problèmes mentaux pour les apprécier. A moins d’avoir la chance d’être sur la même longueur d’onde que leur géniteur. Personnellement, je n’ai pas trouvé la fréquence et suis resté dubitatif. Il n’y a que sur les deux derniers titres que j’ai trouvé un petit effet pernicieux enjôleur. Tous deux issus de l’album de 2004, qui fut limité à l’époque à 25 exemplaires pour sa première édition et 50 pour sa deuxième, ils parviendront à hypnotiser celui qui aura baissé sa garde et pourront bien lui glisser des messages subliminaux terrifiants.
Ceux qui ne sont pas bien dans leur tête trouveront ici des hymnes à leurs maux mentaux. Les autres transformeront Nightmares in a Damaged Soul en frisbee...
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