Myrkraverk - Nær døden
Chronique
Myrkraverk Nær døden
Depuis 2013 je suis sans nouvelle de l’un de mes groupes favoris, THRONE OF KATARSIS. Le Norvégien a sorti 4 albums qui m’ont tous transporté dans les Ténèbres démoniaques, et j’attends avec impatience le prochain voyage. Je dois encore attendre mais voici avant tout des nouvelles de l’un de ses membres. MYRKRAVERK a été formé par Infamroth, le touche-à-tout également aux manettes de SKUGGEHEIM. Là, il est tout de même accompagné d’un batteur, Blot. Le duo sort en 2018 un premier album après pourtant plus de 10 ans d’existence dans les recoins les plus sombres des caves de l’enfer. Il n’avait effectivement sorti que deux crachats empoisonnés jusqu’à maintenant : deux EP en 2007 et 2011. Il essaie alors de se rattraper et ce sont 14 pistes qu’il a réussi à caser sur Nær døden. Sans aucun doute le résultat d’années et d’années de compositions.
Difficile de penser que le groupe a écrit ces titres dans un laps de temps court. Tout simplement parce qu’il y a des ambiances variées d’un titre à l’autre. On a effectivement, comme la bio le souligne, une base black metal du milieu des années 90, mais plusieurs influences. Certaines pistes sont enflammées, porteuses d’un venin mortel qui se répand délicatement dans les veines. La tension y est forte, le rythme soutenu. Mais d’autres sont plus sournoises, avec des vocaux qui peuvent se faire plus clairs, avec des parties acoustiques qui peuvent apparaître, avec des envolées mélodiques qui tranchent avec le reste. Ces passages là rappellent férocement ULVER. La durée des pistes aussi montre qu’il n’y a pas vraiment de réflexion pour être uniforme. « Dimensjion dødsspiral » va au vif du sujet en 1 minute 29 quand « Blåkvit » ou « Nordvegen II » en font approximativement 7.
Cet album a alors un fort goût de compilation, l’occasion de découvrir une longue partie de la vie de ses créateurs, leur parcours, leurs envies, leur évolution sur plus de 10 ans. Et une fidélité évidente pour le black metal « pur » des années 90. Et une constante par contre dans l’essence de leur musique : l’occultisme. Ça sent l’occulte à plein nez quel que soit le style mis en avant sur telle ou telle composition. Et si beaucoup d’entre nous découvrent MYRKRAVERK avec ce premier album, il a au fil du temps, tapi dans l’ombre, déjà capté l’attention de ceux qui arpentent les Ténèbres. Nocturno Culto (DARKTHRONE), Grutle Kjellson (ENSLAVED) mais aussi Hoest (TAAKE) font tous une petite apparition sur l’une des pistes de Nær døden. Gage de l’intégrité de cette formation et de sa renommée au sein de la scène norvégienne.
Un bon album, mais assez décousu, et difficile à apprécier sur la durée. Il reste plus un témoignage de sentiments et d'histoires personnelles qu'un ensemble organisé, plaisant et convaincant...
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