Flamen - Furor Lunae
Chronique
Flamen Furor Lunae
Mine de rien je fais des chroniques sur Thashocore depuis... 7 ans ! C’était 2012. Et en 2013 j’avais présenté la première sortie de FLAMEN. L’EP d’un Italien prometteur qui s’était adjoint les services d’une célèbre voix bulgare. L’un s’appelle Bartlett Green et a été actif au sein de WARNUNGSTRAUM. L’autre est Alexander Ivanov, figure de l’excellent et évidemment controversé ARYAN ART. C’est donc à eux deux qu’ils avaient pensé cet EP, sorti chez le label français Hassweg, il y a 6 ans ! Et rien, non, rien de rien n’était sorti depuis ! Une éternité pour une entité qui avait tapé si fort et nourrissait les espoirs ! L’Italien a pourtant composé durant ces années, et le livret précise que les 5 pistes de ce premier album, Furor Lunae, ont été composées et enregistrées entre 2015 et 2018. Par contre la collaboration entre les deux individus semble moins intense qu’auparavant, et Alexander n’intervient plus que pour les chants en bulgare, soit sur une seule piste, la quatrième.
Mais la musique en elle-même n’en a pas été impactée. Le leader de FLAMEN avait véritablement dans son propre sang et dans ses propres tripes le style musical pratiqué sur l’EP. Les fortes ressemblances avec ARYAN ART ne venaient pas de l’esprit de son compagnon, mais bien du sien. Nous retrouvons l’influence sur les nouvelles compositions. 40 minutes qui reprennent à nouveau avec excellence le black saveur slave du groupe sus-cité, mais en y ajoutant des parties aux chœurs et au dynamisme d’un GRAVELAND. Ce sont des pistes qui nous emmènent tout en haut d’une colline surplombant le vallée et qui parviennent à lever un vent frais, qui caresse le visage. On regarde alors au loin, l’horizon semble nous appartenir. On part très vite dans nos réflexions, dans des pensées existentielles sans réponses. Les pensées qui animeront chacun d’entre nous pourront être différentes, mais nous serons tous, obligatoirement, transportés. Le paysage sait en plus varier, et de la colline on redescend aussi au bord de mer. Les 11 minutes de « IV » commencent ainsi par le bruit des vagues…
L’album est très bien organisant, sachant nous aggriper de la première à la dernière seconde, sachant varier les vocaux, sachant intégrer aux mélodies de guitares des claviers qui apportent du mystère et jamais du kitch, sachant mettre de l’acoustique et une voix déclamative aux moments opportuns. Et ainsi, tout en gardant une certaine simplicité, chaque morceau a aussi un côté classieux.
Cet album interpellera nécessairement les amateurs de ARYAN ART, BAGATUR, GRAVELAND ou KRODA et TEMNOZOR (pour ratisser large).
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