Flamen - Supremo Die
Chronique
Flamen Supremo Die (EP)
Il est toujours difficile de juger de la qualité réelle d’un groupe à partir d’un simple EP surtout lorsqu’il s’agit de sa première sortie, mais ce genre d’exercice est déterminant. Il donnera soit envie d’en savoir plus, soit de rayer d’un gros griboullis le nom du groupe de notre mémoire. Il faut par contre qu’il y ait vraiment une suite, sinon il nous laisse sur une frustration comme celle que je rumine depuis plus de 10 ans avec les Français de CHRYSALIS qui ont splitté avant de me satisfaire...
Et l’EP du jour, c’est la première sortie de FLAMEN. Le groupe qui vient de se former est considéré comme italien puisque c’est la nationalité de son leader et unique instrumentaliste, un certain Antonio Di Tommaso, qui préfère être appelé Bartlett Green et qui est également guitariste chez OBSCURE DEVOTION et musicien complet chez WARNUNGSTRAUM. Il n’est cependant pas seul car il n’a pas le talent nécessaire pour chanter et fait alors appel à d’autres, plus expérimentés et plus marquants que lui. Pour FLAMEN, il n’a pas choisi le premier venu et se paie le luxe judicieux de travailler avec Alexander Ivanov, le Bulgare aux cheveux bien rasés. Il est surtout connu et reconnu chez ARYAN ART et BAGATUR pour ses vocaux écorchés qui inspirent à la fois douleur et combativité.
Et ce n’est pas un hasard si ces deux-là se sont trouvés ! Ils sont sur la même longueur d’ondes musicale et vénèrent tous deux le black metal aux effluves heathen. Ils s’accordent pour mêler des sonorités rudes et des vocaux tranchants à des bourrasques de mélodies tranchantes saupoudrées de claviers épiques, de pagan et d’une pincée de folk. Plus qu’une description, des rapprochements seront plus parlants, et le premier est à faire avec le géant BILSKIRNIR, dont l’âme flotte au dessus des 2 titres principaux. La scène de l’est est aussi à l’honneur et s’il est évident de citer ARYAN ART, beaucoup de passages permettent aussi de faire un lien avec GRAVELAND et NITBERG. Les ressemblances sont aussi évidentes d’un point de vue musical que vocal puisqu’Alexander s’est laissé aller à plus de variétés qu’à son habitude. Il sort moins de cris acérés au profit d’autres plus graves à la Rob Darken et de déclamations claires. Tout à fait adapté aux variations musicales qui voient aussi apparaître des guitares acoustiques et des choeurs pour des ambiances que ne renieraient pas KAWIR.
Il y a aussi une introduction et une conclusion, qui amènent l’album à 30 minutes. C’est suffisant pour savoir que si un album sort, il sera obligatoirement sur la liste d’achats prioritaires. Le niveau est certes un peu inférieur aux formations cultes citées mais c’est principalement parce qu’il arrive après elles. Le mélange feu / glace est efficace et c’est à suivre de près, chez l’ami Hass Weg Productions, espérons-le !
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo
Par Jean-Clint
Par Troll Traya
Par alexwilson
Par Sosthène