Nyrst - Orsök
Chronique
Nyrst Orsök
Premier album pour NYRST, et je l’aurai oublié dans trois mois, voire moins. D’ailleurs je viens à peine de commencer la chronique que je ne sais même plus de qui je suis en train de parler… Ah oui, NYRST. Bon, un collègue du site a voulu le chroniquer quand il s’est rendu compte que c’était islandais. C’est vrai que c’est bien les groupes de black islandais ces derniers temps. En plus vu qu’il n’y en a pas 150, ni même 100 en fait si l’on se contente de ceux répertoriés sur Metal Archives, on a le plaisir de se dire qu’on va pouvoir tous les tenter. La plupart vient de la capitale du pays, Reykjavik, et c’est le cas de celui-ci. Qui s’appelle… qui s’appelle… NYRST, voilà, pfiou, je dois faire un effort… Pourtant c’est pas compliqué, NYRST ça veut dire « Nord ». « Nord », mot qui commence comme le pays Norvège… Norvège, comme le label de NYRST ! Voilà, c’est bon, je le tiens, je l’oublie plus. NYRST donc est signé chez Dark Essence, qui ne s’occupe que rarement des étrangers. Label qui aime ce qui est carré et qui embarque l’auditeur dans un voyage sonore puissant et irréprochable : TAAKE, DARKEND, COR SCORPII, MISTUR sont chez lui.
On s’imagine donc tout de suite que ce groupe islandais va avoir les qualités requises pour équilibrer comme ses frères d’écurie la hargne du black metal à une production de qualité et à de la rigueur dans la construction des pistes. Et c’est le cas ! Orsök est solide. Solide et propre. Il a les atouts nécessaires pour convaincre les amateurs de black metal pas trop exigeant. Je ne suis pas trop exigeant. Même presque pas exigeant du tout, mais comme je le disais plus haut, NYRSK m’ennuie. Pardon ? NYRST, avec un « t » à la fin ? Oui, c’est ça. Donc oui, je le mets et il passe sans aucun souci, comme j’écoute les dernières KAMPFAR en quelque sorte. Ce qui m’ennuie le plus, c’est que je n’arrive absolument pas à trouver un élément qui me permettrait de reconnaître un morceau de NYRST dans quelques semaines. Les vocaux sont bien, mais classiques. Les ambiances sont présentes, mais classiques. Les riffs font le travail de base mais… ne marquent pas.
Du coup ces 42 minutes en 6 morceaux m’ont accompagné sans difficulté en fond musical, mais dès que je voulais faire une écoute concentrée, je n’ai pas ressenti de frisson, je n’ai pas été frappé par l’engouement, je ne me suis jamais retrouvé à lâcher un commentaire d’exclamation. Pas de « Oh la vache ! », pas de « ça tape ça ! »… rien.
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