Deuxième album pour
NYRST, et je l’aurai oublié dans trois mois, voire moins. D’ailleurs je viens à peine de commencer la chronique que je ne sais même plus de qui je suis en train de parler… Ah oui,
NYRST. Un groupe islandais dont je n’avais jamais entendu parler et qui… Quoi ? Tu dis quoi ? « Sakrifiss ! Tu as déjà parlé du groupe il y a trois ans à l’occasion de leur première sortie intitulée
Orsök ! ». Tu crois ? Attends, je m’en souviendrais tout de même… Je vais vérifier et… Ah ! Oui ! Ah bah ça alors !!! D’ailleurs j’avais commencé ma chronique avec les mots suivants : « Premier album pour
NYRST, et je l’aurai oublié dans trois mois, voire moins. D’ailleurs je viens à peine de commencer la chronique que je ne sais même plus de qui je suis en train de parler… Ah oui,
NYRST. ». Rooooo, je suis finalement un sacré visionnaire ! Je l’avais oublié pour de vrai, ce groupe !!!
Bon, alors il faut que je revienne un peu en arrière, et que je change mon introduction… Hum.
NYSRK ! Non…
NYRST, un groupe apparu en 2020 avec son premier album est de retour. Et rien ou presque n’a changé. Il est évidemment toujours islandais - ce qui suffit pour convaincre certains que c’est intéressant à découvrir – et constitué d’un line-up sans réel changement majeur. Le label est encore le même, Dark Essence, et les compositions sont toujours aussi travaillées. C’est d’ailleurs le gros point positif du groupe, qui parvient à mêler diverses influences et divers styles dans son travail. Difficile de coller une étiquette qui retranscrive fidèlement l’ensemble de l’album. Les variations sont nombreuses, et se constatent au sein de chaque titre. On trouvera des passages occultes, des envolées galopantes, des invitations pagan... C’est riche sans cependant provoquer la crise de foie.
Par contre, la richesse signifie qu’il faut être ouvert à toutes ces propositions pour apprécier le tout. Et c’est sans doute ce qui me bloque et ne me fait pas savourer l’album comme je le souhaiterais. Mon intérêt et le plaisir de l’écoute ne cessent de faire le yoyo durant 45 minutes. Autant je vais adorer certaines parties, autant je vais vite avoir envie d’en zapper d’autres. Les éléments orthodoxes ne me plaisent pas vraiment, les vocaux qui prennent un timbre death metal non plus... Plaisir et déplaisir... C’est en quelque sorte une réussite pour le groupe de réussir à provoquer les deux sentiments, puisque la dualité est l’une des thématiques de ces morceaux. Le groupe le dit lui-même, son album a été écrit et enregistré à quelques kilomètres d’un volcan en activité. Cela aurait incité les membres à « s’inspirer de la beauté et du danger de l’environnement austère et chaotique ». Ça fait sens. Ce n’est pas plaisant, mais ça fait sens. Et surtout ça ne m’empêchera pas d’oublier à nouveau le groupe dans quelques semaines...
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