[ A propos de cette chronique ] Bienvenue dans la chronique du
GROUPE MYSTERE ! Pour son dernier album en date, sorti en 2020. C’est le huitième de cette formation grecque bien connue, née il y a 22 ans, et la formule ne change toujours pas, pour le plus grand plaisir des fans dont je fais partie. Il me semble que c’est en 2007 que je l’ai découvert, un peu sur le tard puisque c’était déjà l’époque de sa quatrième sortie, avec une pochette qui avait par la suite été changée. Censurée ? Oui, un peu comme cette chronique en fait ! J’ai mes raisons, j’ai mes RAISONS ICH HABE MEINE GRÜNDE ! Hast Du verstanden ? Bon, bon, ce n’est absolument pas la première fois ni la dernière que je traite de ce genre de groupes, et je refuse aussi complètement le « l’idéologie n’a rien à voir avec la musique » parce que là, en l’occurrence si, totalement. C’est le concept, c’est presque même le « fond de tiroir » de l’unique personne aux commandes. Non, non, moi, mon excuse, elle est pas là dans la volonté de séparer le concept et la musique. Elle est dans le fait que je fais un travail d’observateur du black metal, de rapporteur, de scribe dans un certain sens. Et je refuse, et refuserai d’occulter des groupes, pour quelque raison que ce soit. Je n’ai pas à faire le tri dans ce qui existe. Je prends tout, je raconte tout, je décris notre monde du black metal !
Ce groupe mystère a marqué l’histoire du black metal et son album précédent a déjà été chroniqué dans nos pages. Par mes soins en 2017. Alors pourquoi est-ce que je cache son nom et ses informations cette fois-ci ? Parce que ça m’amuse. Ça lui donne un caractère encore plus mauvais, plus « oh la la, c’est maaaaal ». Ou alors parce que j’ai cédé à la bronca lancée par mes collègues du site, dont certains très fortement opposés à l’évocation d’un tel groupe. Ou alors parce que tout est encore plus inacceptable qu’auparavant ! La pochette ? C’est Adolf en dessin. Les paroles ? C’est Adolf. Si, si, poème du bonhomme utilisé pour « Zur Wotanseiche ». Pour un seul morceau donc, même si le reste ce n’est pas Vianney non plus à la plume ! Non, non, non ! Les 6 suivants sont des mises en musique d’écrits de Karl Maria Wiligut, certes connu pour ses relations avec Himmler, mais aussi pour sa volonté de recréer une religion magique et paganiste. Ce qui plaisait moyennement à Adolf d’ailleurs ! Et le dernier morceau de l’album, c’est un instant émotion avec un poème écrit pour le Führer par l’éducateur préféré des enfants : Baldur von Shirach.
Il y a encore d’autres hypothèses magiques sur la raison de la pochette surprise en chronique, mais il n’y a pas vraiment de réponse véritable. La seule chose de sûre c’est que ce n’est pas parce que les titres sont mauvais et que je les punis de ne pas m’avoir satisfait. Parce que même si je ne retrouve pas la qualité des meilleures pistes sorties à ce jour par le groupe, j’avouerai tout de même que plusieurs me font frissonner les oreilles. Sans doute parce que j’ai toujours eu un faible pour l’équilibre entre une musique qui tantôt agresse l’oreille, tantôt la caresse. Et parce que des vocaux qui râclent comme c’est le cas ici savent aussi me charmer. Sur cet album encore les compositions claquent. Elles ont encore des riffs vicieux qui se partagent entre ceux qui se saisissent instantanément, et ceux qui restent accrochés dans un coin dans l’esprit, qui y grattent les coins. Très efficace !
Mais ce qu’il m’a manqué pour me satisfaire pleinement, ce sont des paroles qui marquent plus l’esprit ! Habituellement, j’ai toujours des passages que j’ai envie d’entonner moi aussi, comme « Saaaaaaaal und Siiiiig », ou encore « Durch Nacht zum Liiiiiicht » ! Mais là peu. C’est dommage car les titres en eux-mêmes sont très bons, et auraient donc gagné encore un level supérieur s’ils donnaient envie de cracher soi aussi son venin...
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