Hopelessness - Mournful and Restless Sound
Chronique
Hopelessness Mournful and Restless Sound
Il y a juste deux choses que j’ai trouvées dommage dans ce premier album d’un groupe aussi mystérieux sur ses membres que sur sa nationalité, c’est le logo et la pochette. Le logo d’abord, je n’arrive pas à le trouver pertinent. Il conviendrait à un autre style de musique que celui proposé sur ces 5 pistes. Avec ses effets de ronces, ses formes agressives, je le verrai plutôt pour un groupe plus tranchant, plus dur. HOPELESSNESS est plutôt à tendances misanthropes, dépressives, avec une pointe de mélancolie lourde et perverse. Mais je ne retrouve pas ça dans le logo. La pochette quant à elle peut correspondre, mais elle n’est pas assez marquante. C’est l’idée de faire du flou, de donner envie d’approcher ses yeux pour distinguer ce qui se cache derrière cette photo, mais finalement on n’y retrouve pas grand-chose et on l’oublie. Ce qui est donc dommage vu que musicalement on se retrouve au contraire envahi par des sensations puissantes.
32 minutes qui m’ont tout de suite replongé une quinzaine d’années en arrière, lorsque je découvrais et frissonnais sur le black metal terrifiant de XASTHUR, STRIBORG, NORTT ou encore LEVIATHAN. Chacun avait sa formule pour imposer une ambiance de malaise profond. Ce n’était pas du dépressif qui pleurait comme une victime recroquevillée sur elle-même au pied de son lit, mais des cris plus intérieurs, plus vicieux, plus inquiétants et enfouis en quelque sorte. Et c’est ce qu’arrive à recréer HOPELESSNESS. Sombre, il navigue entre parties rapides et lancinantes tout en offrant quelques incursions mélancoliques. « I saw the World from the Stars » propose par exemple des riffs et des ambiances qui renvoient à d’autres précurseurs du style : FORGOTTEN TOMB.
Ce groupe mystérieux produit parfaitement les atmosphères qu’il souhaite. Et même si pour l’instant on ne sait pas qui est derrière les compositions, on se doute qu’il n’est pas non plus un nouveau venu dans l’univers du black. On peut même imaginer qu’il s’agisse de quelqu’un qui habituellement officie dans une ou plusieurs autre(s) formation(s) et qui a eu l’envie de se lancer dans un style différent de ses habitudes. Si je devais essayer de spéculer et lancer une hypothèse, je dirais dans ce cas-là que ça pourrait être Bornyhake, le Suisse derrière BORGNE, PURE ou encore ENOID, parce que je sais qu’il est touche-à-tout et capable d’être à nouveau derrière un énième projet. Bon, ce n’est pas nécessairement une information importante, mais la curiosité m’a bien titillé… Sachez donc juste qu’HOPELESSNESS vaut le coup. Un black metal dépressif tortueux et lourd.
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