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Hideous Divinity + Origin + Rings Of Saturn + Graveslave

Live report

Hideous Divinity + Origin + Rings Of Saturn + Graveslave Le 13 Avril 2018 à Paris, France (Glazart)
Pas évident de se rendre au Glaz'art après le boulot, un jour de grève SNCF pour une soirée de concerts débutant à 18h30... C’est pour cette raison que je n’ai pas pu assister à la prestation de GRAVESLAVE, tant pis pour moi.

HIDEOUS DIVINITY :

J’ai un problème avec ce groupe, je ne sais pas si j’aime ou pas ! Déçue de leur prestation au Fall of Summer en septembre dernier, j’avais fait l’effort de me replonger dans leur discographie. Franchement, il y a de très bonnes choses et on ne peut nier la qualité technique instrumentale. Ouverture du set sur Ages Die, premier titre du dernier album Adveniens que j’aime beaucoup, c’est plutôt pas mal et je me dis que cette fois, c’est la bonne ! Les morceaux défilent, mais le soufflé retombe progressivement. Vingt cordes pour trois manches, beaucoup de technique, une présence scénique du chanteur indéniable, mais peu d’émotions. C’est bien le problème (encore et toujours) avec le brutal technical death metal en live : quand tu n’as pas un univers bien particulier (à l’instar d’un BLOOD INCANTATION) ça tourne vite à une froide leçon de démonstration. Je reste aussi un peu dérangée par le côté enfantin de l’uniforme (ils portent tous la même chemisette estampillée de leur logo) et la logorrhée du chanteur qui nous invite avec insistance à acheter son merch. Set en demi-teinte, des passages d’une efficacité redoutable, malheureusement perdus au milieu de choses plus passe-partout, et que dire du son de la caisse claire...

RINGS OF SATURN :

Pas ma came du tout l’alien-core metal en mode branlette de manches, j’ai d’ailleurs été très étonnée de l’accueil qui leur fut réservé ! Il y avait des fans dans le public, on dirait ! Le groupe n’est pas au complet, un batteur, un chanteur et un guitariste avec une bande son en renfort. Techniquement, faut reconnaître que c’est bien foutu, c’est rapide, énergique et efficace, le chanteur gruike-gruike à s’en faire éclater les veines, mais ça ne me parle pas, ça ne me touche pas. Faut pas mourir idiot et découvrir pour pouvoir juger : je suis venue, j’ai vu, mais on ne m’y reprendra plus !

ORIGIN :

Oui, voilà, c’est pour ces américains-là que je suis ici ! Venus défendre leur dernier album Unparalleled Universe, le set démarre par deux titres dudit opus et je suis de suite emportée par une vague de brutalité ! Emmenés par un Jason Keyser en pleine forme, les titres s’enchaînent sans répit ni temps mort, ça blaste à plein tube, ça commence à bien brasser dans le pit et je reste sans voix devant la technique monstrueuse de Mike Flores (sans médiator) sur sa basse cinq cordes (bienheureuse doit être son épouse !). Wrath of Vishnu (énorme !) suivie de Saligia (quel pied !) et quelque part au milieu de tous ces titres défilant à toute vitesse, The Aftermath, que j’adore, mais en partie gâchée par le son, toujours très moyen, du Glaz'art, qui ne rend pas hommage au jeu de guitare de Paul Ryan, spécialement sur ce morceau. Pas facile après le souvenir mémorable de leur prestation à Tilburg en 2015 lors du dernier Neurotic Deathfest avec le son magistral du Poppodium). Bref, on s’est pris une bonne tarte ! ORIGIN, c’est vingt ans de carrière au service d’un death metal brutal et technique, avec des shows toujours aussi survoltés. Jason Keyser a passé son temps à inviter le public à slammer, aidant certains à monter sur scène pour leur « apprendre » à stage-diver, activité qu’il pratiquera lui-aussi, réclamant un wall of death en fin de set. Un beau bordel ! Nous avons eu droit à une heure de set, en ce compris le rappel. Rappel qui sera précédé d’une proposition de dégustation : Jason Keyser a essoré son t-shirt trempé de sueur dans un gobelet. Étonnamment, personne n’a accepté, qu’importe, il videra lui-même le gobelet ! Le groupe a l’air ravi et viendra serrer des mains, le sourire aux lèvres.

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Hideous Divinity + Origin + Rings Of Saturn + Graveslave
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2014 - Etats-Unis
  
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Brutal Death Moderne - 2007 - Italie
  
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Death Metal - 1997 - Etats-Unis
  
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