chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Deathswarm - Forward Into Oblivion

Chronique

Deathswarm Forward Into Oblivion
Après un « Shadowlands Of Darkness » particulièrement agréable et sympathique il était temps pour le combo mené par plusieurs membres de SARCASM de revenir sur le devant de la scène, après la décevante dernière sortie de leur formation phare (le très mitigé « Esoteric Tales Of The Unserene »). Ayant quitté Chaos Records pour les Allemands de FDA Records le quintet n’a pas changé son fusil d’épaule en proposant toujours un bon gros Death monolithique et bien lourd, où le feeling prend le pas sur le surplus technique. Cependant là où ce premier volet se montrait relativement homogène ce nouveau chapitre va diversifier un peu plus son propos et être finalement plus hétérogène que son prédécesseur, vu que les très bons moments vont côtoyer d’autres plus pantouflards et redondants (heureusement en nombre réduits). Car bien qu’étant un peu en deçà de ce qu’on pouvait en attendre cette seconde livraison se révèle être néanmoins très bien foutue et accrocheuse, malgré une pochette immonde et photoshopée à outrance qui ne donne clairement pas envie de se pencher sur le contenu.

Néanmoins il aurait été dommage d’en faire l’impasse, preuve en est d’entrée avec l’excellent et entraînant « We Still Burn », au contenu équilibré porté par du mid-tempo rampant et guerrier. Si la vitesse est absente celle-ci est compensée par une lourdeur affirmée et des relents épiques propices au headbanging qui donnent envie d’en découdre de par le côté suffocant et gras, un ressenti qui se retrouve sur le tout aussi redoutable « Unblessed Be Catharsis ». Là-aussi calé sur une rythmique moyenne l’ensemble a pour effet instantané de remuer la tête et de partir au combat, tant ça se montre guerrier via des roulements martiaux et un riffing coupant et aiguisé, où la rythmique ne bouge pas afin de garder sa dynamique sur la durée. D’ailleurs l’accroche déjà marquée ici se montre encore plus flagrante quand les gars se décident à accélérer franchement, et offrir ainsi un son plus Swedeath à l’ancienne, à l’instar du très bon « Army Of Shadows » (qui n’hésite pas à jouer sur l’alternance et un certain équilibre) ou du sympathique « Unshackle The Jackal » qui montre de belles choses quand il accélère… et un peu moins quand il lève le pied. En effet si sur tout l’album les mecs conservent cette accroche quand ils misent sur l’accélérateur et la vitesse, ils sont nettement moins convaincants quand ils ralentissent l’allure et jouent sur le bridage en règle, comme on va vite s’en apercevoir sur les trop longs et pépères « Where Death Is Recrowned » et surtout « The Eating Blood ». Essayant à la fois d’alourdir son propos et d’insérer une touche tribale inutile, la bande se plante totalement ici et fait surtout décrocher l’intérêt de l’auditeur qui pique du nez tout en attendant que la plage suivante déboule le plus rapidement possible, afin d’espérer autre chose d’une qualité nettement supérieure.

Et heureusement cela arrive de suite (vu que cette baisse d’attractivité ne concerne que ces plages), les suivantes (et la seconde moitié de ce long-format en général) étant d’un calibre supérieur et à l’intérêt constant, comme via le presque dansant et thrashisant « The Poet And The Meat Cleaver » qui va à l’essentiel tout en conservant un entrain communicatif. Si « Deus Ex Nihilo » va au contraire proposer une facette plus inquiétante et sombre (où le tempo global est plutôt froid et ralenti) celle-ci ne s’embarrasse d’aucunes futilités et garde une ligne de conduite sans prise de risques mais contrôlée. Et comme pour faire le parallèle avec leur précédent méfait les scandinaves terminent les hostilités avec une composition d’obédience Doom (« In The Wells They Await ») qui tente de percer les nuages noirs et opaques, via quelques montées en pression progressives mais qui n’explosent jamais totalement… comme pour maintenir une pression constante et une attention de tous les instants. Si un soupçon de lumière transparait ici elle reste cependant très discrète et s’accorde totalement avec la noirceur ambiante, afin de finir dignement un disque certes pas parfait mais qui montre quand même de bien belles choses.

Si on peut regretter que ça s’étire souvent un peu trop sur la durée (ça aurait en effet gagné en férocité en étant plus condensé) et que ça joue les montagnes russes du côté de l’émotion et de l’accroche ça reste quand même d’un niveau très convenable et d’un classicisme assumé, venant d’un honnête artisan de deuxième division qui ne cherche pas forcément à grimper dans la hiérarchie. Sérieux dans sa démarche et bien mené de la part de chacun des membres qui ne cherchent jamais à en faire des caisses, ce bon petit disque ne marquera nullement l’année de son empreinte mais fera passer un bon moment malgré ses défauts inhérents, ce qui est toujours bon à prendre.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Deathswarm
Death Metal
2021 - F.D.A. Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs :   -
Webzines : (1)  8.5/10

plus d'infos sur
Deathswarm
Deathswarm
Death Metal - 2017 - Suède
  

tracklist
01.   We Still Burn
02.   Unshackle The Jackal
03.   Where Death Is Recrowned
04.   Army Of Shadows
05.   Unblessed Be Catharsis
06.   The Poet And The Meat Cleaver
07.   Deus Ex Nihilo
08.   The Eating Blood
09.   In The Wells They Await

Durée : 49 minutes

line up
parution
16 Avril 2021

voir aussi
Deathswarm
Deathswarm
Shadowlands Of Darkness

2019 - Chaos Records
  

Essayez aussi
Blood Incantation
Blood Incantation
Absolute Elsewhere

2024 - Century Media Records
  
Desecration
Desecration
Cemetery Sickness

2014 - Metal Age Productions
  
Cynic
Cynic
Focus

1993 - Roadrunner Records
  
Ritualization
Ritualization
The Abduction Mass (Démo)

2009 - Blood Harvest Records / Zombie Ritual Tapes
  
Cemetery Rot
Cemetery Rot
Euphoric Consumption Of Human Flesh (EP)

2024 - CDN Records
  

Endless Chaos
Paths To Contentment
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique
Conquer or Perish European Tour 2024
Exhumation + Initiation + V...
Lire le live report
Evildead
Toxic Grace
Lire la chronique
Anthares
After the War
Lire la chronique
Void
Horrors Of Reality
Lire la chronique
Motocultor Festival 15
Lire le live report
La photo mystère du 1 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Surgical Strike
24/7 Hate
Lire la chronique
The Hellectric Devilz
The Devilz Playground
Lire la chronique
Crushing Brain
Cenizas
Lire la chronique
Labyrinth
Unforeseen Consequences (EP)
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Août 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Août 2024
Jouer à la Photo mystère
Category 7
Category 7
Lire la chronique