Cela fait exactement 10 ans que j’ai découvert ce groupe allemand. C’était en 2013 avec son 4ème album,
Meadows of Nostalgia. Oui, j’avais été un peu en retard alors que dès son troisième opus de 2010 il avait été signé chez Season of Mist. Mais cela avait été une révélation et je m’étais tout de suite précipité sur les anciennes compositions pour me mettre à jour.
IMPERIUM DEKADENZ a continué sa carrière en se manifestant tous les trois ans. 2007, 2010, 2013, 2016, 2019. On l’attendait donc pour 2022, il n’a que qu’un petit mois de retard puisque
Into Sorrow Evermore sort le 20 janvier 2023. Il est pour la deuxième fois d’affilée proposé par Napalm Record et avec un visuel créé par l’Espagnol Álex Tedín. Il est formé de 8 compositions et cumule 50 minutes de jeu.
Et si certains ne connaissent pas encore ce groupe allemand composé depuis toujours du duo Vespasian / Horaz, rappelons qu’il est l’un des plus exigeants et des plus perfectionnistes de sa génération. Il va donc falloir se poser tranquillement dans son fauteuil, sortir sa plus belle pipe, la bourrer délicatement de tabac et l’allumer en même temps que l’on lance la lecture de l’album. Si l’on a du mal avec le tabac il sera possible de l’échanger contre du vin ou tout autre produit de même acabit, plutôt chic, plutôt bon genre, plutôt élitiste. C’est un peu l’ambiance d’
IMPERIUM DEKADENZ sur cet album. Pour de bonnes et mauvaises conséquences. C'est-à-dire que les compositions sont toujours aussi léchées, et qu’elles créent des images fortes, mais au lieu que ce soit l’auditeur qui se sente transporté dans des cavernes crasseuses ou dans des montagnes enneigées, ce sont les paysages qui s’invitent chez lui. Autrement dit, la réalité n’est jamais complètement oubliée.
Les compositions sont excellentes, ce n’est pas le problème, et il y a une nouvelle fois de nombreux passages qui marquent, comme l’introduction de « Elysian Fields » mais elles ne parviennent pas à être totalement immersives, ou alors uniquement lorsque le rythme freine. C’est ce qui me fait préférer les deux morceaux les plus lents de l’album : « Aurora » et « November Monument ». Ils ont aussi l’avantage de me rappeler l’un de mes groupes disparus préférés, l’Autrichien d’
HELLSAW, en contenant plus de tensions émotives et me filant à chaque écoute une belle chair de poule.
IMPERIUM DEKADENZ reste donc une valeur sûre, fidèle à elle-même. L’inspiration est toujours là, le travail est toujours efficace, le résultat est toujours satisfaisant.
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