L’air de rien, quand on lit qu’une formation a été fondée en 2002, ça fout un sale coup de vieux… Certes les Slovaques de
SURGERY, peu nombreux doivent être ceux à savoir ce qu’ils ont glandé jusqu’à 2010 et la sortie de leur premier EP «
Pulled by the Rope ». Huit ans pour écrire quatre titres et quinze minutes de musique, cela semble quelque peu disproportionné. Mais la formation s’est bien rattrapée depuis puisque «
Living Dead » est désormais son troisième LP après «
Descent » en 2012 et «
Absorbing Roots » en 2018. Bon, un album tous les quatre à six ans, nous n’avons pas non plus affaire à des foudres de guerre comme on dit… Cela dit, les musiciens ont peut-être d’autres choses à foutre que de la musique pour gagner leur pain quotidien, je serai fortement étonné qu’ils parviennent à vivre uniquement de leur art.
Cet art, quel est-il justement ? Un
death metal simplissime, pour ne pas dire « bête comme chou ». En même temps, jette un œil sur la pochette… Putain elle est marrante, voire même carrément cool vue sous l’angle d’un vieux thrasher, mais elle pique un peu les yeux aussi hein, on n’est pas sur de la grande œuvre immortelle. A l’image des huit compositions ? Tout à fait. Cela dit, mon manque d’enthousiasme n’est vraisemblablement pas partagé puisqu’outre une signature avec le petit label japonais
Darker than Darkness Records, «
Living Dead » sera également distribué à compter de février 2024 par
Great Dane Records, c’est la preuve que ces trente minutes de musique contiennent des qualités qui me sont restées étrangères.
Parce que concrètement, il y a quoi dans ce LP ? Un
death metal mid-tempo principalement rythmique que
Metal Archives compare à
BENEDICTION (dont les premiers albums mériteraient une petite chronique en ces pages d’ailleurs), un chanteur au timbre davantage
thrash (et du
thrash, il y en pas mal, « Last Chance » par exemple) que guttural mais, surtout, des morceaux excessivement linéaires et interchangeables dont on ne retient quasiment rien une fois l’album terminé. C’est énergique, presque dansant (« Terror at Night ») mais, franchement, du
death de ce tonneau on en a tous par palettes de douze dans les placards.
Tous les titres font globalement la même durée, sont sur les mêmes tempos, usent des mêmes vocaux, exploitent le même type de riffs et rythmiques un peu groovy, tout cela reste à mon goût trop insuffisant, même en ayant la passion des zombies.
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