THRONE OF FLESH, nouvelle formation italienne fondée en 2018 par des musiciens à l’expérience déjà solide, s’est d’abord fait connaître avec l’EP «
Dogma » dont les quatre titres sont également en bonus dans ce «
Dust ». Ainsi, on ne manque rien de la discographie et ce sera donc l’occasion de voir si, depuis ses débuts, le groupe a progressé.
Je ne l’ai pas encore précisé mais vous vous en doutez en contemplant la pochette, il s’agit ici de
death metal pur et dur à la technique totalement absente, elle a un mot des parents pour avoir séché les cours. Cela dit, basique ne signifie pas inintéressant puisque le fameux label
Great Dane Records a pris sur lui de promouvoir le projet. Vous me direz à juste titre qu’aujourd’hui être signé ne signifie pas grand-chose…
Cela ne démarre pas sous de très bons auspices : l’introduction « Whispers of Saprophagy » fait tourner bien trop longuement la même ligne de guitare en boucle pour ensuite alterner avec une rythmique lourdingue dont le son évoquera la vieille scène suédoise. Le souci est que la suite est du même tonneau, une musique mid-tempo assez groove et plutôt puissante mais dont on ne retient rien du fait de sa trop grande linéarité, si ce n’est un chant bien profond qui apporte une belle atmosphère de poisse aux compositions. C’est clairement l’élément saillant à retenir.
Puis, sans que l’on comprenne le pourquoi du comment,
THRONE OF FLESH se réveille et balance un « Exhumation of the Ancients » rapide et violent qui détone carrément, à tel point que s’il n’y avait pas ce chant si caractéristique, je me demanderai s’il s’agit bien des mêmes musiciens… Bizarre (voire inquiétant) qu’au sein d’un même EP on puisse ainsi passer d’un état léthargique à la méga patate, le tout avec un solo réussi, c’est à n’y rien comprendre. Le sixième titre reste sur cette dynamique avec en prime une dimension quasi
grind du fait d’un chant hystérique en arrière-plan, classique mais toujours efficace.
Les morceaux issus de «
Dogma » ne changeront rien à l’analyse : du
death façon « vieille école » entendu des centaines de fois qui, je le répète, se démarque un peu du lot grâce à ses vocaux hyper gutturaux mais, en sortie d’écoute, je ne sais pas sur quel pied danser avec les Italiens. D’un côté, il y a quelques éléments intéressants qui pourraient donner un
death crust plutôt séduisant, de l’autre on reste sur des choses bien trop communes pour susciter autre chose qu’une attention de simple courtoisie. Je ne suis pas encore convaincu, j’attends un LP pour trancher.
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