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Godsend - A Wayfarer's Tears

Chronique

Godsend A Wayfarer's Tears
Les nostalgiques de la grande époque de Holy Records et des catalogues au format papier n’ont certainement pas oublié GODSEND et peut-être que, comme moi, ils se demandent encore pour quelles raisons obscures ils ont acheté « A Wayfarer’s Tears » lors de sa sortie. Pour la seule présence de Dan Swanö au chant et aux claviers ? C’est une piste solide à explorer car ce n’est sûrement pas la photo promotionnelle du groupe à l’époque qui a dû me décider : des tronches imbitables de geeks, de renifleurs de vielles chaussettes ou d’ingénieurs en aéronautique, je dis cela sans une once de méchanceté (avec ma tronche le contraire serait déplacé) mais ce cliché officiel qui accompagnait un interview dans je ne sais plus quel magazine (le même qui orne la page du groupe dans Metal Archives), il n’avait vraiment rien de bandant… Ni cette pochette qu’on croirait réalisée sous Paint avec ce personnage central mal détouré parti à la cueillette des champignons… Putain, le digipak étant toujours chez mes parents, par quel miracle a-t-il pu échapper à mes crises soudaines de ménage par le vide ? Je ne le sais pas moi-même… Aimerais-je ce disque en secret, au plus profond de mes entrailles fétides ?

Allez, un point rapide sur le line-up (hors l’ami Dan que je ne me ferai pas chier à présenter). Gunder : putain il a tenu la guitare pour SUFFOCATION en 1990 ! Calme-toi, c’est le Suffo norvégien, celui qui n’a jamais sorti que deux démos (sept morceaux au total). Tomas alors ? Négatif. Il n’apparaît que sur le disque dont il est question aujourd’hui, sans doute est-il reparti à ses éprouvettes ou autre bec Bunsen après l’enregistrement… Ah ! Erik a fait carrière au sein de NIGHTINGALE de 2003 à 2017 et Benny Larson présente déjà un profil plus sérieux : EDGE OF SANITY, OPHTHALAMIA, PAN.THY.MONIUM, là ça commence à causer de trucs sérieux… Je ne ferai donc pas durer le suspense plus longtemps : il est impératif de retirer immédiatement les trois premières compositions de l’album et de transformer ce dernier en un excellent EP en ne conservant que « Eidolon » plus les cinq parties nommées « A Wayfarer’s Tears ». Pourquoi ? J’y viens, à mon rythme.

Nous n’oublions pas que GODSEND se présente comme un groupe de doom metal, mélodique certes, mais doom quand même. Aussi est-ce que j’adorerais pouvoir contempler ma tronche lorsque j’ai entendu pour la première fois « Delusions of Grandure ». Du stoner pop ? Bordel ! Je n’attendais certes pas des growls de démons mais tout de même ! En dépit de son break principal qui sonne comme du mauvais CATHEDRAL (je pense principalement à « Midnight Moutain » sur « The Ethereal Mirror »), c’est clairement un coup à balancer directement le CD dans la panière du chat. « Sermon » ne fait guère mieux, je connais déjà KYUSS les gars, j’ai poncé leur discographie, alors qu’est-ce que vous branlez ? Et si le riff introductif de « Galactic Galleon » s’avère un poil meilleur, tout le pont central est complètement chiantissime ! Tu te contentes juste d’observer que Dan est un bon chanteur. Le reste, pour moi, se révèle bien trop insipide avec ces mêmes notes répétées en boucle… Sans aucun intérêt. Mon dieu que je suis exigeant.

Arrive « Eidolon ». Enfin nous entendons un peu de doom dans cette œuvre j’ai envie de dire ! Pourtant, cette composition débarque de façon totalement incongrue compte-tenu de ce qui précède mais j’adore, sans réserve : ce clavier subtil, cette voix murmurée, ces guitares qui rentrent sur le temps fort de batterie, voilà pourquoi j’ai conservé le CD aussi longtemps, c’est net. Alors à quoi bon tout saloper à 02:30 par ce changement de cadence ? Juste afin d’accélérer le tempo ? Cela ruine définitivement le titre, ça ne sert à rien, il faut bien se mettre cela en tête : dès que GODSEND se met à sonner trop pop stoner, c’est nul. Je ne parle même pas de ces solos de guitar hero qui dégoulinent de bons sentiments, personne n’en veut de tes solos à la vibe positive ! Nous on veut du doom putain, simplement du doom.

Heureusement, comme je le disais, les cinq dernières chansons, même si je me débarrasserais bien volontiers de la partie deux, vont remettre l’église au milieu du village (oui, j’emploie des expressions ringardes au possible) car nous entrons enfin dans l’âme profonde des Norvégiens. Une musique simple, des riffs simples, des claviers simples, une voix simple, des ambiances simples, une beauté simple mais : de l’émotion à revendre, une mélancolie superbe qui te colle au corps (partie trois), une vraie aura. La preuve, je n’avais pas réécouté ce disque depuis au minimum dix ans, il m’est revenu immédiatement en tête sitôt que je l’ai lancé. Et cette augmentation de la qualité va crescendo dans l’intensité, la partie quatre étant absolument merveilleuse, tellement que tu te demandes où ils sont allés chercher cette progression introductive, apprenable à la guitare en moins de deux semaines mais ça ne fait rien : j’ai versé une petite larmichette, je suis heureux, je me dis que finalement ce n’était pas un achat si merdique. Bon, la partie cinq ne me convainc qu’à moitié mais c’est tellement supérieur au début du LP que je fais contre mauvaise fortune bon cœur (encore une expression à la con).

Je ne te cache pas qu’étant donné la teneur de ce « A Wayfarer’s Tears » je n’ai pas poussé l’expérience GODSEND jusqu’aux deux LP précédents que sont « In the Electric Mist » (1995) et « As the Shadows Fall » (1993). J’y suis d’autant moins enclin que Metal Archives les note encore moins bien que celui-là mais ça vaudrait peut-être bien le coup que je m’y intéresse car si les Norvégiens sont capables de côtoyer l’excellence, ils semblent hélas incapables d’y rester. Sinon, je ne comprends pas trop parce qu’il semblerait qu’il y ait encore trois morceaux (« Starfall », « Slaydream », « Silence of Time ») mais ma version CD ne les contient pas, donc j’en reste là en ce qui concerne mon analyse, évidemment fine et objective. Je vous tiendrai au courant si j’ai le courage de remonter la discographie.

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Godsend
Doom Metal Mélodique
1997 - Holy Records
0 - Holy Records
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs :   -
Webzines :   -

plus d'infos sur
Godsend
Godsend
Doom Metal Mélodique - 1991 - Norvège
  

formats
  • CD / 0 - Holy Records

tracklist
01.   Delusions of Grandure  (03:27)
02.   Sermon  (02:53)
03.   Galactic Galleon  (02:52)
04.   Eidolon  (04:12)
05.   A Wayfarer's Tears Part 1  (05:30)
06.   A Wayfarer's Tears Part 2  (02:41)
07.   A Wayfarer's Tears Part 3  (04:24)
08.   A Wayfarer's Tears Part 4  (05:02)
09.   A Wayfarer's Tears Part 5  (04:25)

Durée : 35:26

line up
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