Sainte Obyana du Froid - The Purest Ending
Chronique
Sainte Obyana du Froid The Purest Ending
Quand on sait avant même d’écouter un album que c’est Hylgaryss qui en est le compositeur et l’unique musicien, on est assuré de passer un moment fort. Un moment fort musicalement, mais surtout émotionnellement, car le Français l’a prouvé à de nombreuses reprises et dans divers projets. Sa qualité première est d’imposer légèreté, mélancolie et douceur dans tous les styles qu’il aborde. Que ce soit le gothic avec DARK SANCTUARY, l’ambiant et le Dungeon Synth avec BLACK FORTRESS, le black atmosphérique avec VIDE ou encore avec LE PROCHAIN HIVER, il parvient toujours à ouvrir les portes des cœurs et des âmes. Il était donc impossible qu’il en soit autrement sur sa nouvelle formation : SAINTE OBYANA DU FROID. « Qu’est-ce que c’est encore que ce nom-là ? » Eh bien il s’agit tout simplement de celui de la partenaire qui accompagne Hylgaryss sur ce projet. Car si lui est aux manettes, c’est cette certaine Obyana qui donne sa voix aux ambiances.
Rien que sur le papier, SAINTE OBYANA DU FROID était prometteur. Et bonne nouvelle, le résultat est à la hauteur de l’attente. Ce premier album contient exactement ce que l’on peut espérer d’un projet de notre légende, avec beaucoup d’éléments introspectifs, contemplatifs et mélancoliques. Il révèle ses cartes très rapidement, dès les premières secondes de « One With Winter » : clavier léger comme une brise glaciale, chœurs grégoriens apaisants, voix féminine aérienne. Ce sont d’ailleurs les seuls éléments présents durant les deux premières minutes, avant que n’apparaissent les parties black metal. Celles-ci concernent les instruments qui sonnent très spatiaux, rappelant plusieurs autres sorties du label Transcendance, ainsi que les vocaux, qui se transforment en growls plus caverneux.
Le mélange de ces éléments se répète tout au long de l’album, proposant un voyage à la fois cosmique et intérieur. Les sensations produites sur l’auditeur sont uniques, créant une impression de sérénité dans un monde en perpétuel mouvement. Chaque écoute de ces trois longues pistes m’a fait visualiser la même scène : un ciel constellé de milliers d’étoiles filantes. Et là, quelques étoiles statiques, classiques, immobiles, qui apparaissent encore plus belles dans ce paysage mouvant. Cette image est magnifique, même si elle n’est pas nécessairement celle que le groupe souhaite transmettre. La symbolique reste ouverte à toutes les interprétations.
Pourquoi la note n’atteint-elle pas 9/10 ? Parce qu’il existe un moment, un micro-moment, sur la deuxième piste, où l’on a l’impression d’avoir fait le tour du concept. L’esprit déconnecte alors légèrement… Et pourtant, tout l’intérêt est relancé avec le troisième et dernier morceau. Long de 19 minutes, il reprend et sublime les éléments déjà cités pour devenir la pièce angulaire de l’album. La magie y opère parfaitement.
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