9.5/10, rien que ça. C’est rare que je mette cette note. Je mets assez facilement des 8, des 8.5, mais au dessus, c’est peut-être 3, 4 fois maximum dans une année. Alors quand je lâche ce genre de score, c’est que j’y ai bien réfléchi, c’est que j’ai écouté l’album encore et encore. Pas seulement par plaisir, mais aussi pour vérifier s’il passait le nombre d’écoutes. Il les passe à l’aise. Pire, plus je le connais, plus je l’aime ce troisième opus des Russes.
GRIMA est un groupe encore jeune, puisque formé il y a 5 ans (2014), mais il a vu le jour sous l’impulsion de deux jeunes hommes qui se connaissent depuis toujours : des frères jumeaux : les frères Sysoev. Maxim (Morbius) et Gleb (Vilhelm) sont nés en 1994 et ils se partagent les tâches ici : Guitares et basse pour le premier, guitares, basse, clavier et vocaux pour l’autre. Ils se consacrent ensemble à la musique, et en sont tellement passionnés qu’ils jouent tous deux également pour
ULTAR et
SECOND TO SUN, des formations qui ont des qualités, mais qui sont bien derrière
GRIMA.
Parce que
GRIMA, c’est terriblement efficace, et j’avais déjà été très émoustillé quand j’avais eu à parler de
Tales of the Enchanted Woods dans ces pages. Je lui avais mis 9, soit un demi-point de moins. Pourquoi plus ici ? Eh bien la formule est la même, avec toujours les mêmes envies de citer les meilleures formations atmosphériques de l’histoire du black metal. Toujours l’impression de naviguer entre
LUNAR AURORA,
DRUDKH,
WOLVES IN THE THRONE ROOM sans que finalement ce ne soit trop proche de l’un ou de l’autre. Il y a de l’agressivité, mais contrôlée, mais balancer par de la sensibilité à fleur de peau. Les claviers, le piano, l’accordéon viennent tous à un moment donné sublimer la majestuosité des ambiances. C’est magnifique et à partir du moment que l’on est amateur des mélodies bien mêlées à l’obscurité, on doit tomber dans les filets de
GRIMA.
C’était déjà le cas sur l’album précédent, alors pourquoi une meilleure note ? Pour un à-côté qui a pourtant une importance majeure !
GRIMA s’est maintenant trouvé une meilleure identité visuelle. Le groupe a assuré sur la pochette, qui restranscrit bien mieux le contenu de sa musique que sur l’opus précédent. La pochette avait été un raté. Elle est ici un succ-s car elle aide à mettre des images à l’univers sonore qui nous envahit. Et les curieux iront voir les clips mis à disposition sur YouTube. Un lien sur cette page pour s’y rendre tout de suite.
GRIMA, c’est un groupe qui peut déplaire. Mais c’est un de ces groupes qui me parlent le plus ces dernières années. Au côté de
SALE FREUX,
SKAUR,
BLACK CILICE et
SEVEROTH. Et pour que la note arrive à 10, il me faudra juste attendre un an, c’est la période que je m’impose avant de classer un album au top du top…
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