Imperia - Queen Of Light
Chronique
Imperia Queen Of Light
Si vous aimez le metal gothique et les gros nichons (et surtout les gros nichons d'ailleurs), vous devez sans doute connaître la bombasse Helena Iren Michaelsen. Après avoir passé 3 ans avec les norvégiens de Trail Of Tears, elle s'est dit qu'elle pourrait aussi bien faire ça toute seule et monter SON propre groupe pour être LA star. Ca sera chose faite quelques années plus tard avec la création de deux nouveaux groupes de goth dénommés Angel et... Imperia bien sûr. Pour ceux qui n'auraient jamais entendu parlé de ce projet, il faut savoir que "Queen Of Light" n'est pas son premier essai et succède à "The Ancient Dance Of Qetesh" sorti en 2004 où la donzelle exposait ostensiblement ses atouts physiques parce que c'est quelqu'un de très généreux et non dans une logique purement commerciale comme j'ai pu lire à droite à gauche (les gens sont mauvaise langue). Quoiqu'il en soit, il semblerait que Helena ait cette fois-ci décidé de ranger ses lolos (vous aussi avouez, vous êtes déçus, hein ?) et de se concentrer sur la musique, ce qui n'est finalement pas plus mal.
Alors oui, Imperia est le groupe de Helena Iren Michaelsen mais elle n'est pas non plus toute seule : 5 mecs de divers horizons l'épaulent et ils ne sortent pas de nulle part puisqu'on retrouve des membres de Bethlehem ou encore Lacrimosa. Alors moi qui ne connaissait pas la musique du combo hollandais, j'ai été plutôt surpris par le style pratiqué. Sans être extraordinaire, il associe une base metal gothique à des influences plus heavy et des sonorités parfois arabisantes. L'ensemble se veut donc plus incisif et grandiloquent que les productions metal gothique habituelles, avec des guitares et des orchestrations mises au premier plan. Et Helena dans tout ça ? Et bien elle donne de la voix (comme on pouvait s'en douter) et participe à cette atmosphère tantôt lourde et tantôt plus légère, en alternant entre chant et choeurs. Voilà pour le décor.
Mais que penser de tout ceci alors ? Tout d'abord, sans être mauvaise, la production manque un peu de patate et ne restitue pas toujours le côté "orchestral" des compositions. Mais surtout c'est long, voir très long surtout un album de ce type. 50 minutes auraient largement suffit au lieu des 67 proposées. Ca n'est pas comme si Imperia jouait une musique totalement innovante et avant-gardiste : ça devient saoulant au bout d'un moment, chose d'autant plus regrettable que les derniers titres sont loin d'être les moins bons. Néanmoins, la qualité demeure relativement constante au fil des titres et c'est tout en l'honneur de ses géniteurs : seuls les titres les plus "mous" m'ont moyennement convaincus ("Broken Wings" par exemple). Le seul véritable reproche que je ferais à cet album, concerne le chant de Helena : techniquement, c'est propre et carré mais son timbre assez "masculin" manque parfois de sensibilité là où une chanteuse plus vocalement féminine (je précise "vocalement" car on ne peut pas dire qu'elle n'ait pas d'atout féminin) aurait fait la différence. Au final, "Queen Of Light" fait tout de même parti de la catégorie des albums plaisants qui pourrait bien enchanter les amateurs de metal gothique et autres aficionados de metal orchestral à la Nightwish. Par contre, pour ceux qui apprécient surtout les gros nichons, je vous conseille plutôt un bon vieux porno.
| Dead 5 Mars 2007 - 1770 lectures |
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