Born Of Osiris - The New Reign
Chronique
Born Of Osiris The New Reign
Cité un peu partout (et notamment dans mes chroniques plébiscitées) comme l'un des groupes de référence de cette nouvelle vague deathcore technique (ainsi que de leur label Sumerian Records) et afin de pouvoir introduire leur deuxième album
A Higher Place (à paraître dans un peu plus d'un mois), je vous présente enfin les jeunes Américains de Born Of Osiris. Formé en 2003 dans la ville de Chicago sous l'appellation DiminisheD, le groupe changera trois fois de nom avant de s'appeler Born Of Osiris. Ce dernier enchaînera les démos et les petites salles avant de taper dans l'œil du jeune label Sumerian Records grâce à leur titre « The Takeover ». A l'instar de leurs voisins de Veil Of Maya, les mioches de Born Of Osiris enregistreront leur premier album
The New Reign au côté de Michael Keene (guitariste de The Faceless).
Heureusement que le deathcore mélodique et technique de Born Of Osiris ne ressemble pas trait pour trait à ses camarades de jeu, je n'aurais effectivement pas grand-chose de neuf à vous conter. Ici la musique se veut moins polyrythmique et déstructurée (breaks façon Fabrice Luchini) que ses comparses d'After The Burial, Veil Of Maya ou Within The Ruins. Moins technique aussi d'ailleurs. Mais rassurez-vous les breakdowns à vous enfoncer six-cent soixante six pieds sous terre et les riffs infaisables (« The New Reign ») restent tout de même bien présents.
The New Reign pose les bases d'une musique nettement plus directe que les noms précités et respectant plus le schéma commun du « couplet-refrain-couplet ». La durée des titres est plus que flagrante (2 minutes et des poussières), Born Of Osiris veut attaquer l'esgourde dès la première note. En ce sens, jolies mélodies (le trio de tête), gros riffs et moshparts violents à souhait (argh ce « Bow Down » !) iront chatouiller notre sens auditif.
Au-delà de ces aspects communs dans le style il faut l'avouer, Born Of Osiris a la particularité d'avoir un claviériste à part entière. Globalement le bonhomme ira appuyer les mélodies et divers breaks parsemés même si parfois le spectre étonnant « The Final Countdown » rôde (« Open Arms To Damnation » en ligne de mire). Mais au final cela demeure très succinct et donne une saveur non négligeable à ce
The New Reign, rappelant parfois lors des quelques envolées des guitaristes, un certain Becoming The Archetype (comparaison non abusive). 20 minutes écoulées et voilà donc que l'album se termine… Non c'est bien un « full-lenght » que vous possédez entre les mains ! Un foutage de gueule qui en frustrera plus d'un : clairement le gros point noir de la galette… Pour la thématique égyptienne fièrement mise en avant, vous ne la trouverez qu'en sous-entendu (rapprochement contemporain) dans les paroles et encore… Aucune référence historique/divine ou gamme orientale à grignoter à l'instar des maîtres de Nile, légèrement décevant donc.
Redoutablement efficace et rafraîchissant,
The New Reign aurait sans nul doute pu franchir la barre des huit sur dix avec un bon quart d'heure de plus. Rendez-vous le mois prochain (les titres disponibles paraissent alléchants) pour juger avec moins d'hésitation de la qualité de ces jeunes musiciens. En attendant si les noms cités dans ma chronique vous font dresser l'engin, vous pouvez y aller tête baissée.
| Mitch 18 Mai 2009 - 2921 lectures |
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