Within The Ruins - Phenomena II
Chronique
Within The Ruins Phenomena II
Je suis seul ? Personne ne lit cette chronique ? Comme à chaque nouvelle galette depuis 2009 (époque d’un Victory Records à l’agonie), toujours ce plaisir inavouable d’écouter le deathcore mélodique technique de Within The Ruins. Quatre années après le très efficace
Black Heart, les Américains reviennent sous l’étiquette MNRK Heavy (qui n’est autre que le renommage de leur label eOne).
Phenomena II ? Le premier
Phenomena était sorti il y a effectivement 10 ans… Un réenregistrement ou une version instrumentale (à l’instar de la compilation
Trilogy) pour cet anniversaire ? Après relecture de ma chronique (oui même moi j’avais oublié la galette, pas tant un “phénomène” mais tout à fait honorable), il s’agissait d’un album “concept”, chaque morceau faisant référence à un personnages de comics (principalement Marvel et DC).
Vous connaissez la recette ? “Metalcore/Djent progressif” selon le distributeur SoM, d’ailleurs pas de bol pour l’auteur de la description : “Le sacro saint refrain en chair clair sur fond de vocifération colérique est bien présent”. Mais non, aucun “chant clair” du bassiste cette fois (apparu depuis
Halfway Human), la bande du Massachusetts revient à musique plus “brute” mais toujours sur une base mélodique “chiptune” et une polyrythmie “Gilles de la Tourette”. L’ouverture “Castle In The Sky” (référence à The Punisher, forcément pas de ballade acoustique) au départ “catapulte” (légère introduction électro avant de tartiner nos cervicales) ne pouvait pas mieux exposer le style de Within The Ruins. Sous une production méchamment massive, une démonstration de frappes “enclume” et de breaks transpirant les stéroïdes (3:07). De mémoire la bande avait rarement joué aussi “énervé”.
Le principal atout de Within The Ruins est de vous balancer une riff/solo “8 bits” accrocheur couplé à une rythmique “pieuvre” chirurgicale. Une batterie qui derrière ses airs “déshumanisés” arrive à délivrer un certain groove (l’instrumental “Death Mask”), et forcément couplé à des mélodies “retrogaming” entêtantes le résultat est juste imparable (“Eater Of Worlds” au refrain indécrottable ou “Chaos Reigns” dans le haut du panier). Les hurlements modulés et articulés (pas si commun) du frontman seront un bon moyen d’imiter les références “geek” disséminées. Pour le reste le groupe ne se contente que du strict minimum (“Daywalker” ou “Demon Killer “qui font clairement le taff) mais parfois à la limite du mode chatGPT (les instrumentaux “Level 12” et “Enigma II” ou encore “The Last Son” et “Corruption”).
50 minutes c’est long, clairement ce
Phenomena II aurait pu largement être tronqué, du très bon qui côtoie ainsi du très générique, surtout quand on commence à bien connaître l’algorithme de composition depuis déjà 15 années. Sans surprise certes et pas du même calibre que d’autres brûlots de leur discographie… Mais fichtre cela reste terriblement efficace ! En passant rapidement certains passages ou morceaux, l’album accompagnera parfaitement votre trajet quotidien, votre séance “fitness” ou le calibrage de vos enceintes/cervicales.
| Mitch 4 Octobre 2024 - 318 lectures |
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