chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
153 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Facebreaker - Infected

Chronique

Facebreaker Infected
Afin de rassasier les adeptes du genre pourtant bien gavés cette année, les Allemands de Cyclone Empire enchaînent les sorties « swedish death metal ». Ainsi le même jour sort le Apocalyptic des nouvelles coqueluches d'Evocation mais aussi le troisième album de Facebreaker. Fraîchement arrivé dans l'écurie en 2009, Cyclone Empire leur permettra de rééditer leur premier album Bloodred Hell et d'entamer une tournée au côté de leurs autres poulains Demonical. Deux ans après Dead, Rotten And Hungry, Facebreaker retournera enregistrer son nouveau brûlot Infected au Black Lounge Studio de Jonas Kjellgren mais aussi chez maître Peter Tägtgren (studio Abyss).

Ne cherchez pas quelconque subtilité, Facebreaker (avec un nom pareil vous me direz…) déverse un death metal dans sa forme la plus pure. Les Suédois vont d'ailleurs cette fois mettre les deux pieds dans leur leitmotiv « primitif ». Que ce soit dans la thématique par des paroles « clichesques » au possible façon film gore de série Z (l'artwork clin d'œil au « Zombie » de Lucio Fulci ou les photos du groupe en disent long) ou la musique méchamment directe (album le plus brutal selon la bande) épaulée par le chant d'ogre en rute de Roberth Karlsson. Ce dernier réaffirme indubitablement son statut d'un des meilleurs grogneur de Suède. Dopé aux hormones d'éléphants, ses poussées dans les graves feront trembler les murs de la vieille du dessous (le refrain de « Waiting For The Pain » en tête de liste) : jouissif au possible ! Certes pour la brutalité on est encore loin d'un Vomitory ou d'un Insision mais Facebreaker arrive tout de même à balancer du gros pâté. Les titres pêchus aux riffs massifs et à la batterie en surchauffe embellis de la production atomique du duo Tägtgren/Kjellgren, sauront posséder votre nuque (« Creeping Flesh », « Torn To Shreds », « Bloodshed » ou encore « Waiting For The Pain »).

Pour le reste d'Infected, Facebreaker continue malheureusement dans le mid-tempo soporifique de Dead, Rotten And Hungry… Quand on a encore en tête le récent On Divine Winds, Infected fait vraiment pâle figure face à la classe et le travail d'ambiance d'Hail Of Bullets. Les compositions sont ici basiques de chez basiques et sentent bon le réchauffé (générateur de riffs death), camouflées par le son nucléaire et les rares passages brutaux… 35 minutes de titres rentre-dedans auraient sans nul doute fait l'affaire mais Facebreaker pense savoir créer une atmosphère oppressante. Quelques bonnes idées sont à grignoter ici et là (l'headbanguante « Into The Pit » ou la mélodique « Infected ») mais rien de bien solide. Du coup on zappe très rapidement ces titres mous du genou pour revenir à nos bons vieux plaisirs primaires.

Après Dead, Rotten And Hungry, Infected confirme l'incapacité à Facebreaker à délivrer un death metal mid-tempo bien ficelé et surtout accrocheur, sauvé in extremis par les quelques passages « décoiffe permanente » mais aussi son grogneur et une production « de luxe ». En ces temps de « saturation » de death à la suédoise et une concurrence donc plus accrûe (le choix est large), Infected sera vite rangé au fond du tiroir de l'armoire Ikea. A se procurer donc par simple curiosité ou pour les vrais accrocs en manque.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Facebreaker
notes
Chroniqueur : 6/10
Lecteurs : (1)  7.5/10
Webzines : (19)  7.12/10

plus d'infos sur
Facebreaker
Facebreaker
Death Metal - 1999 - Suède
  

écoutez
tracklist
01.   Creeping Flesh
02.   Cannibalistic
03.   Torn To Shreds
04.   Epidemic
05.   The Return (Bonus)
06.   Bloodshed
07.   Mankind Under Siege
08.   Waiting For The Pain
09.   Into The Pit
10.   Bloodthirst
11.   Reanimating The Dead
12.   Infected

line up
parution
29 Octobre 2010

voir aussi
Facebreaker
Facebreaker
Dead, Rotten And Hungry

2008 - Pulverised Records
  

Essayez plutôt
Drawn And Quartered
Drawn And Quartered
Extermination Revelry

2003 - Moribund Records
  
Necrovation
Necrovation
Gloria Mortus (EP)

2010 - Blood Harvest Records
  
Entrapment
Entrapment
Lamentations Of The Flesh

2014 - Soulseller Records
  
Skelethal
Skelethal
Deathmanicvs Revelation (EP)

2014 - Iron Bonehead Productions
  
Evulse
Evulse
Pustulant Spawn (Démo)

2020 - Transylvanian Recordings
  

Anthrax
For All Kings
Lire la chronique
Bloodfield
Homunculus sapiens
Lire la chronique
Brutal Decay
Slaughter in Hell
Lire la chronique
Carnage Inc.
Carnage Inc. (EP)
Lire la chronique
Deathhammer
Crimson Dawn
Lire la chronique
Flesh Storm
The Path Of The War
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2025
Jouer à la Photo mystère
Centinex
With Guts And Glory
Lire la chronique
Entretien avec Anthares
Lire le podcast
The Ultimate Soul Grinding Festival - Last Inhumate Show Ever
Illegal Corpse + Inhumate +...
Lire le live report
Warfield Within
Rise of Independence
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2025
Jouer à la Photo mystère
R.B.Band
Chains of silence (EP)
Lire la chronique
Ordered To Kill
Endless War
Lire la chronique
Reabilitator
Fucking Thrasher
Lire la chronique
Hexecutor
…Where Spirit Withers In It...
Lire la chronique
Live Report Muscadeath 2025 2ème jour (samedi)
Lire le podcast
Live Report Muscadeath 2025 1er jour (vendredi)
Lire le podcast
La photo mystère du 1 Novembre 2025
Jouer à la Photo mystère
Mortal Scepter
Ethereal Dominance
Lire la chronique
Revocation
New Gods, New Masters
Lire la chronique
Ormagoden
Purphoros
Lire la chronique
Electrocutioner
Harbinger
Lire la chronique
Vio-Lence
Oppressing The Masses
Lire la chronique
Ex Tenebris Lux Acte VII
Gravekvlt + Zöldïer Noïz
Lire le live report
Entretien avec DEVANGELIC
Lire le podcast
Dead Heat
Process Of Elimination
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec AVULSED
Lire le podcast
Vile Apparition
Malignity
Lire la chronique
Aragon
Aragon
Lire la chronique