chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Oklahoma Swamp Monster - Oklahoma swamp monster

Chronique

Oklahoma Swamp Monster Oklahoma swamp monster (EP)
Un jour ou l'autre, il faut se lancer. Que ce soit pour aborder une jeune femme, sauter d'un pont (avec ou sans élastique) ou pour publier sa première chronique. Voilà bien 4 ou 5 semaines que la mienne me donne nausées et mains moites; je suis prostré depuis ce temps dans ma cave, transis de terreur à l'idée de lâcher en pâture mes premiers écrits à mes illustres et talentueux pairs de Thrashocore. Ceux là même qui m'ont accordé leur confiance et attendent l'oeil inquisiteur d'assassiner ma prose. J'ai longuement repoussé ce moment fatidique, n'osant même plus m'approcher du forum sous peine de me voir jeter un anathème virulent mais mérité. Oui, mes amis, je ne suis qu'un vil branleur, et je m'en exc...

- Hey, machin, on s'en repasse les parties génitales de tes états d'âme! Fais donc un peu ton boulot pour changer!

Heu...Soit. Allons y.
[Message au groupe: en cas de copier/coller de la chronique pour votre F*c*b**k, veuillez selectionner le texte à partir d'ici].

J'ai donc choisi pour cette première sortie Thrashocorienne le premier EP d'un jeune trio parisien: Oklahoma Swamp Monster. J'y vois deux avantages: premiéro, personne ne connait donc il y a peu de chances que cette chronique fasse polémique (j'ai la phobie des commentaires de chroniques) et secondeuzio, un EP c'est court, ça demande moins de travail, ce qui pour un glandeur comme moi est une sacrée aubaine. Naaaann, j'déconne! Sauf sur un point, l'EP est court, à peine 24 minutes au compteur. Rien d'étonnant pour un premier jet discographique, mais proprement frustrant au vu de la qualité du produit.

Oklahoma Swamp Monster se présente à nous sous la forme d'un power trio, émergé en 2011 du dirty south de Paris, selon leurs dires (franchement, y a t'il un coin qui ne soit pas dirty dans la capitale?). Après deux ans à mûrir leurs compositions, les voilà qui déboulent avec un splendide CD en pochette cartonnée pressé à 150 exemplaires (ça doit tenir dans un sac Ikea ça, facile). Plus sérieusement, l'artwork/collage kitshouille de monstres de séries B sympathique et original, nous introduit de façon subtile dans l'univers des parisiens, décalé, poussiéreux et gentiment halluciné.

Le style pratiqué n'a pas grand chose de révolutionnaire mais se prélasse intelligemment entre les graisses stoner rock de Down et Kyuss (le gras c'est la vie) et les brumes psychotropes de Black sabbath et Electric wizard. En somme on connait la formule, guitares épaisses sur lit de rythmique groovy, saupoudrée d'épices plus ou moins psychédéliques. La recette est très connue, très peu aujourd'hui parviennent à lui redonner une pincée de nouveauté. Heureusement, afin de ne pas s'écraser le museau sur une critique acerbe, les Oklahoma swamp monsters ont réussi, durant ces deux années de féroce gestation, à mettre leur héritage à profit pour en tirer la substantifique moelle et l'assaisonner au gré de leurs propres aspirations. Phrase inutilement pompeuse et insipide dont le seul but est de gonfler le nombre de lignes. En gros, ils se sont sacrément bien démerdés.
Forts d'un mix impeccable, les trois compères écrivent (ou recyclent) d'excellents riffs bien lourds, parfois tapageurs ("Popin pills on the time machine", rock'n'roll baby!), impeccablement associés à une section rythmique au groove fiévreux. Loin de vouloir privilégier l'énergie à tout va, ils aèrent leurs morceaux de phases moins intenses, dont les atmosphères rituelles soutiennent des solos bluesy tout en feeling.
Par dessus, le chant éraillé à l'alcool frelaté (et à l'accent franchouillard chatoyant) se mue tour à tour en crooner imbibé , chantant de poignants refrains mélancoliques, ou en shaman en transe récitant des litanies hypnotiques ("Pallinghurst morrow"). Tout ceci confère à cet EP une délicieuse ambiance de marécage sombre où résonnent les échos de cultes mystérieux, de sacrifices rituels et de poulets avec une poulie au milieu (comprenne qui peut).

Espérons que les Monsters n'attendent pas deux ans pour valider leurs acquis sur longue durée. Je connais un moyen de les faire travailler plus vite mais il faut que quelqu'un se dévoue pour collecter une touffe de poils pubiens du chanteur, un échantillon de morve du guitariste et quelques bouts d'ongles du batteur...

[Merci d'arrêter la sélection du texte ici]

C'était ma première chronique pour Thrashocore. Si vous la trouvez sympa, n'hésitez pas à laisser un commentaire tout aussi sympa. Dans le cas contraire, vous pouvez aussi laisser un commentaire assassin, mais je risque de partir dans une crise de sanglots compulsifs et de ne pouvoir écrire la prochaine qu'à ma sortie de l'asile. Pensez à tous les pauvres groupes qui attendent leur petite chronique comme un enfant sage devant un sapin... Vous ne priveriez pas des enfants de leurs cadeaux, si?

(Ouf, Von_yaourt n'est plus là pour mortifier ma minable prose...)

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Oklahoma Swamp Monster
notes
Chroniqueur : 3.5/5
Lecteurs :   -
Webzines : (3)  3.5/5

plus d'infos sur
Oklahoma Swamp Monster
Oklahoma Swamp Monster
Stoner - 2011 - France
  

écoutez
vidéos
Oklahoma Swamp Monster
Oklahoma Swamp Monster
Oklahoma Swamp Monster

Extrait de "Oklahoma swamp monster"
  

tracklist
01.   Oklahoma Swamp Monster
02.   One Man Riot
03.   Poppin' Pills On The Time Machine
04.   Wyskey Drinkin' Women
05.   Pallinghurst Morrow

Durée : 24.07 min.

Essayez aussi
Monster Magnet
Monster Magnet
Mindfucker

2018 - Napalm Records
  
Fuzzgod
Fuzzgod
Meet Your Maker (Démo)

2018 - Autoproduction
  
Monster Magnet
Monster Magnet
Last Patrol

2013 - Napalm Records
  
Feller Buncher
Feller Buncher
203040 (EP)

2016 - Autoproduction
  
Mammoth Mammoth
Mammoth Mammoth
Hell's Likely
(Volume III)

2012 - Napalm Records
  

Exodus
Force Of Habit
Lire la chronique
Terminal Violence
Moshocalypse
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique